Lors d’un voyage dans la région de Rivne, le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy a visité un hôpital militaire où les vétérans souffrant de blessures complexes au dos sont soignés et réhabilités.
Le président ukrainien Volodymr Zelenskyy a visité un hôpital militaire où les vétérans sont soignés et réhabilités.
Lors de sa visite dans l’établissement de la région ukrainienne de Rivne mardi, Zelenskyy a eu droit à une visite des opérations de l’hôpital, de la salle de physiothérapie, de la piscine et d’une salle de rééducation robotisée où les thérapeutes travaillent avec les patients.
Le président a ensuite salué les patients et remis des médailles aux soldats blessés.
Zelensky a également visité mardi les fortifications le long de la frontière nord.
« Beaucoup a déjà été fait – à la fois en termes de fortifications et de minage des frontières », a déclaré Zelensky dans son discours vidéo nocturne.
Lentement mais sûrement cet été, les troupes russes ont réussi à percer les défenses ukrainiennes, sous-armées et en sous-effectif, dans un assaut incessant, incitant l’Occident à faire pression pour de nouvelles armes et stratégies pour consolider Kiev.
Les forces russes ont pris le contrôle de deux villages sur la ligne de front ukrainienne à Donetsk, a annoncé lundi un sergent de l’armée ukrainienne. Cette nouvelle fait suite à des assauts incessants du Kremlin visant à submerger les défenses de cette région.
Les États-Unis ont annoncé lundi une aide militaire de 1,7 milliard de dollars à l’Ukraine, comprenant une série de munitions pour les systèmes de défense aérienne, l’artillerie, les mortiers et les missiles antichars.
La dernière injection d’armes intervient un peu plus de deux semaines après un sommet de l’OTAN à Washington, où les alliés ont consacré une grande partie de leur temps à renforcer leur soutien à l’Ukraine alors qu’elle repousse les forces russes.
L’Ukraine a annoncé son intention d’impliquer la Russie dans le deuxième sommet de la paix, l’un des porte-parole de Kiev déclarant que la principale question était de savoir si Moscou mènerait les négociations de bonne foi.
Le porte-parole a ajouté que si les Russes refusent de s’asseoir à la table des négociations, on saura clairement qui veut la paix et qui ne la veut pas.
