Les autorités suédoises affirment que le suspect avait déjà purgé une peine de prison dans ce pays nordique, mais n’ont pas divulgué de détails précis sur le crime ni sur la durée de sa peine.
Premier ministre suédois Ulf Kristersson a assisté aujourd’hui encore à une commémoration à Bruxelles, aux côtés de son homologue belge Alexandre De Croopour les victimes de l’attentat meurtrier qui a coûté la vie à deux supporters de football suédois lundi soir.
L’État islamique a revendiqué la responsabilité de l’attaque, affirmant que les Suédois étaient visés en raison de l’appartenance de leur pays à une coalition mondiale combattant les jihadistes.
Les autorités belges affirment que rien n’indique que le tireur, un ressortissant tunisien radicalisé de 45 ans qui se trouvait illégalement en Belgique, travaillait dans le cadre d’un réseau.
« La théorie du loup solitaire semble être la plus proche de la réalité », a déclaré le procureur fédéral Frédéric Van Leeuw.
Le tireur, nommé par les médias belges sous le nom d’Abdesalem Lassoued, a vu sa demande d’asile rejetée en 2020 et a fait l’objet d’un ordre de quitter le pays qui n’a jamais été exécuté.
Le Premier ministre De Croo a appelé à une meilleure application de ces décisions pour ceux qui « n’ont pas droit à une protection ». Une telle ordonnance « doit devenir plus contraignante », a-t-il déclaré.
Le tireur a purgé une peine de prison en Suède
Les autorités suédoises affirment que le tireur a purgé une peine de prison en Suède entre 2012 et 2014.
Toutefois, l’Office suédois des migrations n’a pas précisé de quel crime ou délit il avait été reconnu coupable, ni la durée de la peine qui avait été prononcée.
Un porte-parole a simplement déclaré que l’homme avait été transféré de Suède « vers un autre pays européen en vertu du règlement de Dublin », qui stipule que les migrants doivent demander l’asile dans le pays européen où ils arrivent pour la première fois.
Le Premier ministre suédois, Ulf Kristersson, a déclaré que, selon « toutes les indications », cette « attaque terroriste » visait la Suède et les citoyens suédois « simplement parce qu’ils sont suédois ».
« Jamais dans l’histoire récente la Suède et ses intérêts n’ont été aussi menacés qu’aujourd’hui », a-t-il prévenu.
Le 17 août, la Suède a dû relever son niveau d’alerte au risque terroriste à quatre sur une échelle de cinq en raison des tensions provoquées par l’incendie de copies des textes sacrés de l’Islam sur son sol depuis le début de l’année.