Des rapports affirment que des membres du groupe le plus important au Parlement européen sont impliqués dans une mauvaise utilisation des fonds européens.
Le Parti populaire européen (PPE) a nié avoir été approché par le Parquet européen (EPPO) dans le cadre d’une enquête que l’organisme mène sur un détournement de fonds au Parlement européen.
Le Parquet européen a confirmé à L’Observatoire de l’Europe dans un communiqué de presse qu’il faisait l’objet d’une « enquête en cours sur des allégations de détournement de fonds européens commises en Belgique par des membres d’un groupe politique au Parlement européen ».
Les médias ont lié l’enquête au PPE, mais le parti a publié mercredi un communiqué déclarant qu’il n’a « pas été contacté par les autorités belges, ni par aucun autre organisme chargé de l’application des lois concernant une éventuelle enquête de quelque nature que ce soit ».
Le Parquet européen a déclaré que son enquête pour l’instant « se limite uniquement aux faits et qu’il n’y a aucun suspect », et a noté qu’il ne commente pas les enquêtes en cours ni ne confirme publiquement sur quels cas il travaille, afin d’éviter de mettre en danger d’éventuelles procédures en cours et leurs résultats.
Le Groupe PPE, pour sa part, a affirmé qu’il « étendrait sa pleine coopération avec le Parquet européen, ainsi qu’avec toute autre autorité nationale ou européenne, si jamais il était contacté ».
La mission du Parquet européen est de lutter contre la fraude contre les finances de l’UE et il a donc le pouvoir d’enquêter et de poursuivre les crimes portant atteinte aux intérêts financiers de l’UE, y compris l’utilisation abusive de fonds par des membres du Parlement européen.