Far-left La France Insoumise - LFI - (France Unbowed) founder Jean-Luc Melenchon delivers a speech at the party election night headquarters, Sunday, July 7, 2024 in Paris.

Milos Schmidt

«Le Nouveau Front populaire est prêt à gouverner», déclare Mélenchon vainqueur

Mélenchon s’adresse à la nation après ce qu’il a qualifié d' »impossible » victoire législative.

Les élections législatives anticipées en France, qui se sont terminées dimanche soir, ont été de véritables montagnes russes politiques.

Après une victoire annoncée de l’extrême droite française, les militants de gauche sont sortis victorieux dimanche soir, battant leurs rivaux pour la plus grande part du vote législatif.

La coalition de gauche du Nouveau Front populaire, dirigée par le militant Jean-Luc Mélenchon, devrait remporter entre 172 et 192 sièges, selon un sondage Ipsos réalisé pour France TV.

Le parti d’extrême droite Ensemble, dirigé par le président sortant Emmanuel Macron, devrait obtenir 150 à 170 sièges, contre 132 à 152 pour le Rassemblement national de Marine Le Pen.

Après la publication des résultats, Mélenchon s’est adressé à une foule émue à Paris.

« Avec ce vote, la majorité a fait un choix différent pour le pays. La volonté du peuple doit désormais être strictement respectée », a-t-il déclaré.

« La défaite du président de la République et de sa coalition est clairement confirmée. Le président doit s’incliner devant cette défaite et l’admettre sans chercher à l’éviter par quelque moyen que ce soit. »

Le Premier ministre Gabriel Attal, a poursuivi Mélenchon, n’a jamais réussi à réunir des soutiens à l’Assemblée nationale. « Le Premier ministre doit partir », a-t-il insisté.

Compte tenu de la défaite d’Ensemble, le président Macron devrait trouver un remplaçant à Attal, en poste seulement depuis janvier.

Il s’agit d’une convention plutôt que d’une nécessité, et Attal a déjà annoncé qu’il quitterait ses fonctions demain.

«Le Nouveau Front populaire est prêt à gouverner», a déclaré Mélenchon.

Il a souligné que « dès cet été », des décrets pourraient être publiés pour abroger la réforme des retraites de Macron, augmenter le salaire minimum et appeler à davantage de négociations salariales, entre autres projets.

« Nous refusons d’entrer en négociation avec son parti pour faire des compromis, surtout après avoir lutté contre ses échecs pendant sept ans », a-t-il déclaré au sein d’Ensemble.

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