Les anneaux olympiques continueront d’orner la tour Eiffel au-delà des Jeux paralympiques, a annoncé la maire de Paris Anne Hidalgo ce week-end. Une décision qui a suscité un vif débat parmi les Parisiens.
Pour la maire de Paris Anne Hidalgo, il ne fait aucun doute que les anneaux olympiques deviendront un élément permanent du monument le plus emblématique de la ville.
« En tant que maire de Paris, la décision m’appartient et j’ai l’accord du CIO (Comité international olympique)… donc oui, ils resteront sur la tour Eiffel », a déclaré Mme Hidalgo au quotidien français Ouest-France samedi.
Selon le maire socialiste, cinq anneaux plus légers de même taille remplaceraient ceux fixés sur le monument le plus emblématique de la capitale française, car les actuels sont « trop lourds » pour rester en place longtemps.
Certains Parisiens ont accueilli avec enthousiasme l’annonce d’Hidalgo.
« La tour Eiffel est très belle, les anneaux apportent de la couleur. C’est très agréable de la voir comme ça », a confié sur le site de la radio France Bleu une jeune femme se faisant appeler Solène.
Même si Hidalgo a affirmé que « les Français sont retombés amoureux de Paris » pendant les Jeux, et qu’elle a souhaité que « cet esprit festif perdure », tout le monde ne partage pas son sentiment.
« Les Jeux olympiques sont presque terminés, il est temps de passer à autre chose. Laissez la tour Eiffel tranquille », a posté un utilisateur sur X.
« C’est un monument historique, pourquoi le souiller avec des anneaux ? C’était bien pour les JO mais maintenant c’est fini, on peut passer à autre chose, il faudrait peut-être les enlever et remettre la tour Eiffel comme elle était avant », a confié à France Bleu Manon, une habitante du quartier.
Dans une interview à Ouest-France, Hidalgo a également exprimé son souhait de voir la vasque olympique rester dans le jardin des Tuileries – une décision qui revient toutefois au président Emmanuel Macron, le site étant propriété de l’État.
Hidalgo, maire de Paris depuis 2014, est connue pour ses réformes audacieuses – et parfois controversées – notamment l’interdiction de la location de scooters électriques l’année dernière après un référendum qui a attiré moins de 8 % des électeurs éligibles.