Geert Wilders

Jean Delaunay

Le leader d’extrême droite Geert Wilders abandonne tout espoir de devenir le prochain Premier ministre néerlandais

Le chef du Parti d’extrême droite pour la Liberté affirme qu’il n’a pas le soutien des partenaires potentiels de la coalition pour devenir Premier ministre néerlandais

Le brandon anti-islam et anti-immigration Geert Wilders a admis qu’il n’avait pas le soutien de ses partenaires potentiels de la coalition pour devenir le prochain Premier ministre néerlandais.

La rhétorique controversée de Wilder l’a propulsé vers une victoire éclatante aux élections nationales de novembre.

Il s’est adressé à X mercredi en écrivant : « Je ne peux devenir Premier ministre que si TOUS les partis de la coalition le soutiennent. Ce n’était pas le cas.

Son commentaire intervient après que les médias néerlandais, citant des sources anonymes, ont fait état d’une avancée dans les pourparlers de coalition mardi soir.

Il a été affirmé que les dirigeants des quatre partis impliqués dans les longues négociations de coalition resteraient au Parlement.

Cela créerait la possibilité d’une sorte de cabinet technique composé d’experts

Même s’il semble désormais que Wilders ne dirigera pas le gouvernement, lui et son Parti pour la liberté resteront la force motrice de la prochaine administration.

Wilders a ensuite ajouté un autre commentaire sur X pour dire qu’un jour, il veut toujours être Premier ministre :

« N’oubliez pas : je deviendrai toujours Premier ministre des Pays-Bas », a-t-il déclaré. « Avec le soutien d’encore plus de Néerlandais. Si ce n’est pas demain, alors après-demain. Parce que la voix de millions de Néerlandais sera entendue !

Le leader du PVV a passé lundi et mardi des entretiens avec les dirigeants du Parti populaire de centre-droit pour la liberté et la démocratie, le populiste Mouvement citoyen paysan et le parti centriste Nouveau contrat social.

Des gains pour l’extrême droite

Wilders a souvent appelé à l’interdiction des mosquées, des écoles islamiques et du Coran. Mais dans une concession faite à ses partenaires potentiels de coalition en janvier, il a retiré le projet de loi visant à mettre en œuvre ces interdictions.

Les Pays-Bas ne sont pas les seuls à constater un virage à droite.

Les partis d’extrême droite devraient également réaliser des gains significatifs lors des élections parlementaires de l’Union européenne en juin et le résultat peu concluant du Portugal aux élections de dimanche a propulsé le parti populiste Chega – ou Assez – dans un rôle possible de faiseur de roi.

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