Alors qu’il lutte pour réduire son endettement, le principal constructeur ferroviaire Alstom annonce son intention de lever 1 milliard d’euros. L’Observatoire de l’Europe s’intéresse aux activités d’Alstom en Europe.
L’entreprise française Alstom, propriétaire de la plus grande usine ferroviaire de Grande-Bretagne, entend lever 1,75 milliard d’euros pour alléger le fardeau de sa dette.
Cet effort comprend la vente d’actions et d’obligations, ainsi que 700 millions d’euros provenant des ventes prévues, et vise à préserver la solvabilité du propriétaire de l’usine de Litchurch Lane à Derby.
« Alstom repose désormais sur des bases plus solides pour générer des bénéfices et une génération de trésorerie durables », a déclaré Henri Poupart-Lafarge, président-directeur général d’Alstom, dans un communiqué.
Alstom a enregistré 11,3 milliards d’euros de commandes en Europe au cours de l’exercice 2023/24, contre 12,8 milliards d’euros l’année précédente.
Au cours de l’année écoulée, des craintes ont été exprimées quant à d’éventuelles pertes d’emplois dans l’entreprise, qui emploie environ 80 000 personnes dans le monde. Toutefois, la mise en œuvre de nouvelles stratégies opérationnelles pourrait renforcer la sécurité d’emploi des salariés.
En Europe, la société a remporté divers contrats et extensions, notamment des accords évalués à environ 950 millions d’euros au Royaume-Uni, plus de 800 millions d’euros en France et une participation à la construction d’une ligne de métro en Roumanie.
« Le Groupe capitalise sur les solides progrès opérationnels réalisés au cours des trois dernières années et lance de nouvelles initiatives pour améliorer sa performance industrielle et réduire ses frais généraux et ses coûts indirects d’approvisionnement », a déclaré Poupart-Lafarge.
Alstom, le deuxième constructeur ferroviaire mondial derrière le chinois CRRC, a annoncé un bénéfice de 997 millions d’euros pour l’exercice clos en mars, soit une augmentation de 17 %. La dette nette de l’entreprise s’élève à environ 3 milliards d’euros.