Le Congrès de Samarkand met en valeur le patrimoine culturel unique de l'Ouzbékistan

Jean Delaunay

Le Congrès de Samarkand met en valeur le patrimoine culturel unique de l’Ouzbékistan

Samarkand a accueilli le 7e Congrès international célébrant le riche héritage culturel de l’Ouzbékistan, réunissant des universitaires du monde entier et présentant des trésors découverts, notamment des manuscrits et des inscriptions anciens.

Samarkand, une ville chargée d’histoire du sud-est de l’Ouzbékistan, a accueilli le 7e Congrès international sur le thème « L’héritage culturel de l’Ouzbékistan – Fondation de la nouvelle Renaissance ».

Dans cet épisode de CULT, la correspondante d’L’Observatoire de l’Europe Galina Polonskaya se penche sur la tapisserie culturelle du pays alors que des universitaires du monde entier célèbrent sa riche histoire lors de l’événement.

Elle s’est entretenue avec le recteur de l’Université technologique de Samarkand, Yusuf Abdullaev, qui a souligné le rôle de l’Ouzbékistan dans le façonnement de la civilisation.

Préserver le patrimoine culturel de l’Ouzbékistan

Firdavs Abdukhalikov, président du conseil d’administration de la Société mondiale pour l’étude, la préservation et la promotion du patrimoine culturel de l’Ouzbékistan, a déclaré que la priorité du pays était de préserver son héritage unique.

Sa société mène un grand projet qui consiste à rassembler des trésors culturels dispersés dans différents lieux. Elle organise des « albums » composés de ces pièces et dix éditions récentes de ceux-ci ont été présentées au Congrès.

Présentation d’une copie exacte du Coran Katta Langar

Un fac-similé du Coran Katta Langar de la fin du VIIe et du début du VIIIe siècle, méticuleusement reconstitué à partir de pages découvertes en Ouzbékistan, a également été dévoilé lors du Congrès. Depuis l’époque soviétique, les pages de ce livre ont été conservées dans différents musées et aujourd’hui des copies exactes de celles-ci ont été rassemblées.

Charlotte Kramer, présidente de la maison d’édition Mueller & Schindler, a expliqué que les pages sont des copies exactes des originaux.

Une collection distincte de livres présentée au Congrès était consacrée à l’épigraphie, examinant les inscriptions sur les monuments de l’Ouzbékistan.

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