La décision de Charles Michel de se présenter comme député européen déclenche une ruée pour trouver un successeur à la plus haute fonction de l’UE avant la présidence hongroise en juillet
Le président du Conseil européen, Charles Michel, a annoncé samedi son intention de démissionner plus tôt afin de pouvoir briguer un siège au Parlement européen en juin.
Cela verrait l’ancien Premier ministre belge quitter son poste avant l’expiration de son mandat de chef du Conseil, fin novembre.
Sa décision a déclenché une ruée des chefs de gouvernement européens pour nommer un nouveau président ou risquer que le rôle revienne temporairement au Premier ministre nationaliste hongrois, Viktor Orbán.
La Hongrie devrait assumer la présidence tournante semestrielle du bloc des 27 membres à partir du 1er juillet.
Orbán se heurte fréquemment à l’Union européenne, s’opposant à de nombreuses initiatives européennes en faveur de l’Ukraine, et a fait l’objet de nombreuses critiques pour avoir porté atteinte aux droits démocratiques en Hongrie.
Le président du Conseil européen doit être élu à la majorité des dirigeants du bloc.