À Menton, ville frontalière française, Bellamy a déclaré qu’il s’opposait au Pacte européen sur les migrations parce qu’il avait été témoin direct de la crise migratoire dans son pays.
Moins de deux mois avant les élections européennes, le candidat français de droite François-Xavier Bellamy a exprimé son opposition au Pacte européen sur les migrations récemment approuvé.
« Nous sommes opposés à la majorité de ce pacte d’asile et de migration, car nous sommes ici à une frontière où nous pouvons constater l’impuissance de nos pays face à la crise migratoire », a déclaré le député du Parti populaire européen de centre-droit. « Le pacte asile et migration ne nous permet pas d’apporter une solution pour mieux protéger nos frontières. »
Bellamy a annoncé sa position dans la ville française de Menton, frontalière avec l’Italie. La ville est devenue un point chaud du débat sur la migration qui a déclenché de multiples conflits diplomatiques entre les deux pays.
Bellamy souhaite rencontrer la police des frontières française et réaffirmer l’opposition de son parti au Pacte européen sur les migrations. Le pacte vise à accélérer la procédure d’asile et à simplifier le retour des migrants irréguliers dans leur pays d’origine. Cela obligera les États membres à partager la responsabilité des demandeurs d’asile, soit en accueillant davantage de migrants, soit en fournissant un financement supplémentaire.
Entre-temps, les militants qui œuvrent en faveur de la protection des migrants ont déclaré que l’accord récemment approuvé serait préjudiciable.
« Cela va rendre leur passage et leur vie beaucoup plus difficile. On ne peut pas arrêter un flux de gens désespérés comme celui-là. D’une manière ou d’une autre, soit ils trouveront un moyen de s’en sortir, soit ils mourront en essayant », Gibi Bonnet, membre de l’ONG Roya Citoyenne, a déclaré.
Selon les autorités locales françaises, 44 000 arrestations ont été réalisées en 2023 à ce poste frontière.