Israël a déclaré qu’il était une nation en guerre alors que le bilan du conflit s’est élevé à au moins 600 personnes, selon les médias locaux.
Tous les derniers développements alors que les combats se poursuivent entre Israël et le Hamas.
Le cabinet de sécurité israélien a déclaré que le pays était en guerre
Le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré que son cabinet de sécurité avait déclaré le pays en guerre à la suite d’une attaque meurtrière du Hamas dans le sud d’Israël.
La décision, annoncée dimanche, autorise formellement « la prise de mesures militaires significatives », indique le communiqué.
« La guerre imposée à l’État d’Israël lors d’une attaque terroriste meurtrière depuis la bande de Gaza a commencé hier à 6 heures du matin », indique le communiqué.
Il n’a donné aucun autre détail. Mais Netanyahu avait déjà déclaré le pays en guerre, et l’armée a promis une réponse sévère à Gaza.
Les Palestiniens cherchent refuge dans les écoles de l’ONU
L’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens, l’UNRWA, a déclaré que plus de 20 000 personnes se réfugiaient dans 44 de ses écoles autour de Gaza samedi soir.
« Le nombre (de personnes déplacées) augmente rapidement », a déclaré Inas Hamdan, responsable de l’information publique par intérim à Gaza.
L’agence a déclaré que trois de ses écoles avaient subi des dommages « collatéraux » suite aux frappes aériennes israéliennes. L’agence a également déclaré que l’exploitation de neuf puits d’eau autour de la bande de Gaza avait été interrompue tôt samedi. Les opérations dans trois puits ont repris dimanche, a indiqué Hamdan.
Les centres de distribution alimentaire de l’agence, qui approvisionnent plus de 540 000 habitants de Gaza, sont fermés depuis samedi.
Des centaines de morts depuis samedi
Le bilan des morts en Israël suite à une attaque surprise du groupe militant Hamas s’élève à 600, selon plusieurs médias israéliens.
La chaîne publique Kan et la Douzième chaîne, ainsi que les journaux Haaretz et Times of Israel, ont fait état du bilan dimanche.
Il n’y a pas eu de confirmation officielle du nombre de morts du côté israélien depuis le début des combats samedi matin.
Les responsables palestiniens affirment que plus de 300 personnes ont été tuées à Gaza, sans faire de distinction entre combattants et civils.
Netanyahu dit qu’il y aura une guerre « longue et difficile »
Les forces israéliennes ont traqué dimanche des centaines de combattants palestiniens qui se sont infiltrés sur leur territoire et ont bombardé la bande de Gaza après que le Premier ministre Benjamin Netanyahu a parlé d’une guerre « longue et difficile » contre le Hamas.
L’offensive surprise, lancée samedi à l’aube par le mouvement islamiste palestinien Hamas au pouvoir à Gaza, a fait des centaines de morts des deux côtés.
« La première phase est en train d’être achevée (…) avec l’élimination de la grande majorité des forces ennemies qui ont infiltré notre territoire », a déclaré Netanyahu, avertissant les Israéliens qu’ils « s’embarquaient dans une guerre longue et difficile ».
L’armée a annoncé qu’elle évacuerait dans les prochaines 24 heures tous les habitants vivant à proximité du territoire palestinien.
Dimanche, les forces israéliennes ont repris le contrôle du commissariat de Sdérot, frontalier de Gaza, après avoir « neutralisé 10 terroristes qui s’y trouvaient », selon la police.
Les autorités israéliennes n’ont fourni aucun chiffre sur les civils et soldats enlevés par les combattants palestiniens, mais le site d’information en ligne israélien Ynet avance « une estimation d’une centaine de personnes ».
Le Hamas et le Jihad islamique, un autre groupe armé palestinien, ont affirmé avoir capturé « de nombreux soldats » en Israël.
Les écoles resteront fermées dimanche, début de semaine en Israël.
Les Casques bleus de l’ONU appellent à la retenue
Le groupe militant libanais Hezbollah a tiré dimanche des dizaines de roquettes et d’obus sur trois positions israéliennes dans une zone contestée le long de la frontière du pays avec le plateau du Golan syrien occupé par Israël.
Le Hezbollah a déclaré dans un communiqué que l’attaque utilisant « un grand nombre de roquettes et d’obus » était en solidarité avec la « résistance palestinienne ». Les positions israéliennes ont été directement touchées.
Une force de maintien de la paix de l’ONU déployée le long de la frontière sud du Liban a appelé « tout le monde à faire preuve de retenue » et à utiliser les « mécanismes de liaison et de coordination de la force pour désamorcer » et empêcher une détérioration rapide de la situation sécuritaire.
Il a déclaré avoir détecté plusieurs roquettes tirées depuis le sud-est du Liban vers le « territoire occupé par Israël », suivies de tirs d’artillerie depuis Israël vers le Liban.
L’armée israélienne a riposté sur les zones libanaises, mais aucune information n’a été publiée dans l’immédiat sur les victimes.
Des roquettes tirées dans la nuit
Dimanche avant l’aube, des roquettes ont été tirées depuis Gaza vers Israël, touchant un hôpital de la ville côtière d’Ashkelon. L’hôpital a subi des dégâts, a déclaré Tal Bergman, responsable de l’hôpital.
Aucune victime n’a été signalée.
Les frappes aériennes israéliennes à Gaza se sont intensifiées après la tombée de la nuit, détruisant des immeubles résidentiels dans des explosions géantes, notamment une tour de 14 étages abritant des dizaines d’appartements ainsi que des bureaux du Hamas dans le centre de la ville de Gaza.
Vers 3 heures du matin, un haut-parleur au sommet d’une mosquée de la ville de Gaza a lancé un avertissement sévère aux résidents des immeubles voisins : évacuez immédiatement. Quelques minutes plus tard, une frappe aérienne israélienne a réduit en cendres un immeuble voisin de cinq étages.
Après une frappe israélienne, un barrage de roquettes du Hamas a touché quatre villes, dont Tel Aviv et une banlieue voisine. Tout au long de la journée, le Hamas a tiré plus de 3 500 roquettes, a indiqué l’armée israélienne.
Netanyahu dit qu’Israël va couper l’approvisionnement de Gaza
Israël cessera de fournir de l’électricité, du carburant et des biens à Gaza, selon un communiqué publié samedi soir par le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Une grande partie de Gaza était déjà plongée dans l’obscurité à la tombée de la nuit après que l’alimentation électrique en provenance d’Israël, qui fournit la quasi-totalité de l’électricité des territoires, ait été coupée plus tôt dans la journée.
Les alliés d’Israël expriment leur soutien inconditionnel
Samedi, les alliés occidentaux ont exprimé leur soutien inconditionnel à Israël. Les États-Unis ont mis en garde « toute partie hostile à Israël » de ne pas exploiter la situation.
Le président américain Joe Biden a ajouté que le soutien de son pays à Israël était « solide et inébranlable ».
« En ce moment de tragédie, je veux leur dire, ainsi qu’au monde et aux terroristes du monde entier : les États-Unis sont aux côtés d’Israël », a-t-il déclaré. « Nous ne manquerons jamais de les soutenir. »
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a condamné ce qu’elle a qualifié d’« attaque insensée menée par le Hamas contre Israël » au milieu d’une journée de violence sans précédent dans la région.
S’adressant aux participants du rassemblement de deux jours du parti politique Renaissance à Bordeaux, von der Leyen a qualifié l’attaque de « terrorisme » et a déclaré qu’Israël avait le droit de se défendre.
Elle a également déclaré que l’Union européenne « était aux côtés d’Israël » et que « cette épreuve » serait la dernière d’une longue liste de défis qui seraient « surmontés ensemble ».
Soutien au Hamas
Des milliers de personnes à Istanbul, la capitale turque, ont participé à une marche appelée « Marche pour le Fatah » pour soutenir les Palestiniens.
Cette réponse a été reprise à Sanaa au Yémen, où des milliers de partisans yéménites pro-palestiniens sont descendus dans la rue samedi avec des drapeaux palestiniens pour célébrer l’attaque surprise du Hamas contre Israël.
À Beyrouth, au Liban, des centaines de partisans du Hezbollah sont descendus dans les rues, agitant les drapeaux palestiniens aux côtés du drapeau du Hezbollah et scandant des slogans de soutien tandis que d’autres distribuaient des bonbons de célébration aux passants.
Les partisans ont salué l’opération du Hamas et l’ont considérée comme une victoire de la résistance contre Israël. D’autres ont exprimé leur joie et leur bonheur et ont annoncé le 7 octobre comme jour de la victoire.
En Iran, les députés ont scandé « Mort à Israël » dans leur salle parlementaire samedi après l’incursion sans précédent et de grande envergure du Hamas en Israël.
Les compagnies aériennes suspendent leurs vols vers Israël
Les compagnies aériennes ont annulé plus de 80 vols à destination et en provenance de Tel Aviv samedi soir – soit environ 14 % de tous les vols programmés – en raison de l’attaque sans précédent en Israël par le groupe militant Hamas, selon FlightAware.
Delta Air Lines et American Airlines ont annulé des vols samedi soir et dimanche soir entre l’aéroport JFK de New York et Tel Aviv, bien qu’un vol retour Delta ait pu décoller de Tel Aviv samedi soir. United Airlines a également annulé un vol samedi en provenance de San Francisco. Un précédent vol United avait fait demi-tour au-dessus du Groenland et était retourné à San Francisco.
La compagnie aérienne allemande Lufthansa a annulé plusieurs vols entre Francfort et Tel Aviv.
Un Britannique parmi les morts
Un jeune juif britannique combattant dans l’armée israélienne a été tué dans l’attaque du Hamas, a indiqué dimanche sa famille, tandis qu’un autre reste « porté disparu » après avoir été perdu près de la frontière avec Gaza.
Gaby Shalev, résidente de Londres, a confirmé la mort de son frère Nathanel Young sur Facebook.
