L’Allemagne a besoin de davantage de protection contre les menaces liées à la cybersécurité à l’approche des élections générales, a déclaré le ministre de l’Intérieur.
Le ministère allemand de l’Intérieur affirme que le pays doit se protéger contre les menaces en matière de cybersécurité à l’approche d’élections.
« En vue des prochaines élections fédérales, nous devons également protéger notre démocratie dans le monde numérique », a déclaré la ministre allemande de l’Intérieur Nancy Faeser dans un message sur les réseaux sociaux.
« Nous devons être particulièrement préparés aux menaces liées aux attaques de pirates informatiques, à la manipulation et à la désinformation », a-t-elle ajouté.
Les médias allemands ont rapporté que le pays se rendrait probablement aux urnes pour des élections anticipées le 23 février, après la dissolution du gouvernement de coalition à trois du chancelier Olaf Scholz la semaine dernière en raison d’un conflit interne.
Pour cette élection, le « niveau de menace dans le domaine de la cybersécurité reste élevé », en raison de l’invasion russe en cours de l’Ukraine, selon le rapport annuel de l’Office fédéral allemand pour la sécurité de l’information.
Le ministère a identifié 22 groupes de menaces persistantes avancées (APT) qui mènent du cyberespionnage contre les autorités publiques et des entreprises privées, indique le rapport.
Le gouvernement a également identifié plusieurs vulnérabilités critiques dans les pare-feu et les systèmes VPN qui doivent être corrigées.
En 2024, l’Allemagne a modernisé sa législation sur la sécurité informatique en obligeant les entreprises d’un plus grand nombre de secteurs à mettre en œuvre des pratiques de cybersécurité et à signaler toute attaque contre leurs systèmes, a indiqué le ministère.
Les dernières élections allemandes de 2021 n’ont pas donné lieu à « un récit de désinformation singulier et majeur », selon un rapport du groupe de réflexion français Institut Montaigne de la même période.
Cependant, selon certains récits, le processus de vote par correspondance était « intrinsèquement dangereux » et que l’élection avait été manipulée bien qu’il n’y ait aucune preuve de fraude électorale, a constaté l’institut.
