Lab staff prepare small petri dishes, each holding several 1-7 day old embryos, for cells to be extracted from each embryo to test for viability in the US.

Milos Schmidt

L’agence française appelle aux dons de sperme et d’ovules face à une demande croissante

Le nombre de dons est « insuffisant » par rapport à la demande, a estimé une agence française.

L’Agence française de biomédecine appelle à davantage de dons de sperme et d’ovules, estimant que le nombre de donneurs est « insuffisant » pour répondre à la demande croissante.

Une loi votée en 2021 a ouvert le remboursement des technologies de procréation assistée telles que l’insémination artificielle, la fécondation in vitro (FIV) ou la congélation d’ovules aux couples de femmes et aux femmes célibataires.

Ces procédures n’étaient à l’origine accessibles qu’aux couples hétérosexuels ou pour des raisons médicales.

Ce changement juridique a cependant entraîné de longs délais pour ce type d’interventions médicales et une « augmentation sans précédent » de la demande, selon l’agence française du biomédicament.

Plus de 20.000 premières consultations pour une procréation assistée avec don de sperme et plus de 7.000 premiers essais pour des couples de femmes ou des femmes seules ont été réalisés depuis 2021, précise l’agence.

Les premières tentatives sont passées de près de 2 000 en 2022 à plus de 5 000 en 2023, a ajouté l’agence.

Pendant ce temps, plus de 7 600 femmes attendent un don de sperme pour une procréation assistée, avec un délai moyen de plus de 15 mois.

Il y avait 676 candidats donneurs de sperme en 2023 alors qu’au moins 1.400 étaient nécessaires chaque année pour répondre à une forte demande, a ajouté l’agence, avec de nouvelles actions de recrutement prévues cette année.

En ce qui concerne le don d’ovules, la demande est également élevée et le nombre de dons insuffisant, les couples hétérosexuels représentant 88 % des demandeurs d’ovules.

Depuis que la possibilité de congeler les ovules est devenue possible, plus de 26 000 demandes de première consultation ont été enregistrées. Une grande majorité d’entre elles émanent de femmes âgées de 35 à 37 ans.

Le délai moyen pour y parvenir était de 10 mois à travers le pays.

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