Via Appia

Jean Delaunay

La Via Appia en Italie entre sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco

Avec soixante sites reconnus, l’Italie est le pays qui compte le plus grand nombre de sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO.

L’Italie est en tête de la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Le Comité du patrimoine mondial, réuni à New Delhi lors de sa 46e session, a décidé d’inscrire la « Via Appia Regina Viarum » sur la Liste du patrimoine mondial, devenant ainsi le 60e site italien à être reconnu.

La liste comprend également la résidence Ensemble Schwerin en Allemagne, le parc national de Niah en Malaisie, la zone archéologique d’Al-Faw en Arabie saoudite, l’ensemble sculptural de Constantin Brâncuși à Târgu Jiu et les Frontières de l’Empire romain en Dacie, tous deux en Roumanie.

Candidature de la Via Appia promue par le Ministère de la Culture

La candidature a été promue pour la première fois directement par le Ministère de la Culture, qui a coordonné toutes les étapes du processus et préparé la documentation nécessaire à la candidature.

L’histoire de la Via Appia

Longue d’environ 650 kilomètres, l’ancienne Via Appia traverse le centre et le sud de l’Italie. Elle fut la première des grandes voies de Rome construites selon des techniques innovantes ; de véritables chefs-d’œuvre de génie civil qui complétaient les voies naturelles et sont les monuments les plus durables de la civilisation romaine.

La ligne fut inaugurée en 312 av. J.-C. par le censeur Appius Claudius Blind pour relier Rome à Capoue. Elle fut ensuite prolongée jusqu’à Bénévent, Venosa, Tarente et Brindisi.

Conçue pour des besoins militaires, la Via Appia devint immédiatement la voie de communication commerciale et de transmission culturelle de premier plan. Au fil du temps, elle devint le modèle de toutes les voies publiques romaines ultérieures.

« L’UNESCO a saisi la valeur universelle exceptionnelle d’un ouvrage d’ingénierie extraordinaire qui, au cours des siècles, a été essentiel pour les échanges commerciaux, sociaux et culturels avec la Méditerranée et l’Orient », a déclaré le ministre de la Culture, Gennaro Sangiuliano.

« Cette reconnaissance s’ajoute au succès extraordinaire obtenu il y a moins d’un an par l’opéra italien », a commenté le sous-secrétaire à la Culture chargé de l’UNESCO, Gianmarco Mazzi.

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