Les frais seront plafonnés à sept jours consécutifs et devraient entrer en vigueur en 2026.
Édimbourg est sur le point de devenir la première ville d’Écosse à introduire une taxe de séjour, le gouvernement écossais ayant accordé aux autorités locales le pouvoir d’introduire des taxes pour les visiteurs.
Le conseil municipal d’Édimbourg a approuvé une proposition appelée « taxe sur les visiteurs de passage » qui sera introduite en 2026.
Cette taxe devrait permettre de récolter jusqu’à 50 millions de livres sterling (59 millions d’euros) par an, qui serviront à apporter des améliorations à la ville.
Certains opérateurs touristiques craignent toutefois que cela décourage les voyageurs de se rendre à cette destination.
Edimbourg deviendra la première ville d’Ecosse à imposer une taxe de séjour
Plus tôt ce mois-ci, les responsables d’Édimbourg ont approuvé une proposition visant à facturer aux clients des hôtels, des chambres d’hôtes, des auberges et des locations de vacances, y compris Airbnb, cinq pour cent du coût par chambre et par nuit.
Les frais seront plafonnés à sept jours consécutifs et devraient entrer en vigueur en 2026.
Cette décision intervient trois mois après que le Parlement écossais a adopté un projet de loi autorisant les autorités locales à introduire des taxes de séjour.
Pendant 12 semaines à compter de septembre, une période de consultation publique sur la taxe aura lieu, au cours de laquelle il sera demandé aux résidents si les frais de 5 % devraient être plus élevés ou plus bas.
Le conseil municipal indique que les fonds seront investis dans les infrastructures, le logement abordable, la gestion des destinations et la culture, le patrimoine et les événements.
La taxe devrait rapporter jusqu’à 50 millions de livres sterling (59 millions d’euros) par an d’ici 2029 à la capitale écossaise.
Le chef du conseil, Cammy Day, a déclaré que 35 % des recettes seront destinées au secteur des arts.
Les opérateurs touristiques préoccupés par l’introduction de la taxe de séjour à Edimbourg
Cette taxe permettra à Édimbourg de s’aligner sur d’autres destinations touristiques populaires en Europe, notamment Amsterdam, qui applique une taxe de séjour de 12,5 %, et Berlin.
Toutefois, certains opérateurs touristiques craignent que cette taxe fasse d’Édimbourg une destination de vacances moins compétitive et décourage les visiteurs.
« Cela reste une question très controversée », a déclaré Marc Crothall, directeur général de la Scottish Tourism Alliance, au site d’informations touristiques Skift.
« Il existe des inquiétudes concernant le prix total futur pour le client et l’impact que cela pourrait avoir sur les réservations futures, en particulier de la part de nos visiteurs nationaux, alors qu’il y a déjà des signes de baisse des réservations sur ce marché en raison de la crise du coût de la vie qui sévit toujours au Royaume-Uni. »
Mais Day pense que la taxe ne découragera pas les visiteurs. « Je ne vois pas comment quelques livres pourraient dissuader quelqu’un de visiter la ville », a déclaré à BBC Radio Scotland. « Si vous pouvez vous permettre de dépenser des centaines de livres pour une chambre d’hôtel, vous pouvez vous permettre de consacrer quelques livres à la ville que vous visitez. »