This image shows a colorised transmission electron micrograph of monkeypox particles (red) found within an infected cell (blue).

Jean Delaunay

La Suède signale le premier cas d’une souche plus grave de MPOX

Les autorités suédoises ont déclaré que le cas de clade I de mpox détecté chez un patient « n’affecte pas le risque pour la population générale ».

La Suède a signalé un cas d’une souche plus grave de mpox, affirmant qu’il s’agit de la première variante de clade I à être détectée en dehors d’une épidémie en cours dans les pays africains.

Le diagnostic a été posé chez une personne qui s’est rendue à Stockholm après avoir été infectée dans une région d’Afrique où cette souche du virus se propage, selon l’agence de santé publique du pays.

L’annonce est intervenue un jour après que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré que l’épidémie de mpox dans plusieurs pays africains constituait une urgence sanitaire mondiale.

Il s’agit de la deuxième déclaration au cours des deux dernières années du mpox comme urgence de santé publique de portée internationale (USPI).

La majorité des cas et des décès liés à l’épidémie actuelle se trouvent en République démocratique du Congo (RDC), mais le virus a été détecté dans au moins 12 autres pays africains, selon les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique).

« L’émergence d’une nouvelle souche de mpox, sa propagation rapide dans l’est de la RDC et la notification de cas dans plusieurs pays voisins sont très inquiétantes », a déclaré le directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, plus tôt cette semaine.

« En plus des épidémies d’autres clades de mpox en RDC et dans d’autres pays d’Afrique, il est clair qu’une réponse internationale coordonnée est nécessaire pour arrêter ces épidémies et sauver des vies », a-t-il ajouté.

Il existe deux sous-types du virus Mpox. Le clade I, endémique en Afrique centrale, est censé provoquer une maladie plus grave et une mortalité plus élevée. L’épidémie mondiale de 2022, quant à elle, a été causée par le clade II, endémique en Afrique de l’Ouest.

L’agence suédoise de santé publique a toutefois ajouté que le fait que le patient soit traité dans le pays pour le virus « n’affecte pas le risque pour la population générale ».

Environ 300 cas de mpox avaient déjà été détectés en Suède, liés à l’épidémie mondiale du virus de 2022.

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