Signé par le président Poutine et le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un en juin, ce traité marque les liens les plus étroits entre Moscou et Pyongyang depuis la guerre froide.
Le Conseil de la Fédération de Russie a ratifié mercredi un nouvel accord de défense avec la Corée du Nord, consolidant ainsi un « partenariat stratégique global » qui exige une assistance militaire mutuelle si l’un ou l’autre pays est attaqué.
Le traité, signé par le président russe Vladimir Poutine et le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un en juin, représente l’alignement le plus étroit entre Moscou et Pyongyang depuis la guerre froide.
L’approbation de l’accord fait suite à celle de la Douma d’État le 24 octobre et coïncide avec la confirmation par Washington du déploiement de 10 000 soldats nord-coréens dans la région russe de Koursk, qui se prépareraient à rejoindre la guerre russe contre l’Ukraine.
Il s’agirait de la première participation militaire majeure de la Corée du Nord depuis la guerre de Corée. Le Kremlin et Pyongyang ont largement rejeté les affirmations occidentales concernant le déploiement de troupes, affirmant que leur coopération militaire était conforme au droit international.
Cette semaine, Poutine a rencontré la ministre nord-coréenne des Affaires étrangères Chloé Son Hui, qui a affirmé le soutien de Pyongyang à la campagne russe en Ukraine : « pour le juste combat de l’armée et du peuple russes pour défendre les droits souverains et les intérêts de sécurité de leur pays ».
Parallèlement, des responsables occidentaux et sud-coréens ont exprimé leurs inquiétudes quant à d’éventuels transferts de technologie russe visant à faire progresser les programmes nucléaire et balistique de la Corée du Nord.
Mardi, Pyongyang a tiré des missiles balistiques à courte portée, démontrant sa puissance militaire au milieu des élections américaines.
