La police parisienne prépare le nettoyage des rues avant les Jeux olympiques

Jean Delaunay

La police parisienne prépare le nettoyage des rues avant les Jeux olympiques

La police prévoit de nettoyer les rues de Paris avant les Jeux Olympiques de 2024 qui auront lieu dans la capitale française.

Paris poursuit ses projets visant à empêcher les gens de vendre des objets dans les rues à temps pour les Jeux olympiques de 2024 qui doivent se tenir dans la ville.

Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a promis la fin de la vente ambulante avant le début des jeux.

« Nous aurons bien entendu complètement éradiqué le phénomène de la vente ambulante, de la cartomancie et d’autres activités délinquantes », a-t-il déclaré.

Il a également déclaré qu’à partir du mois de mai de l’année prochaine, les renforts policiers seraient encore plus importants dans la capitale française.

« Les effectifs de la police dans la capitale et en banlieue parisienne seront triplés, ne serait-ce que pour des raisons de sécurité et de lutte contre la criminalité », a-t-il déclaré, ajoutant que la ville serait « saturée de policiers ».

Suppression des bouquinistes

En plus de nettoyer les rues, la police prévoit également de supprimer les célèbres stands de livres parisiens disséminés le long de la Seine pendant la durée des Jeux olympiques pour des raisons de sécurité.

Ils disent qu’il existe un risque qu’une bombe soit cachée dans l’une des structures, ou encore un accident lorsque des centaines de milliers de spectateurs se rassembleront sur les quais pour assister à la cérémonie d’ouverture qui se déroulera le long du fleuve.

Mais les bouquinistes, comme on appelle les libraires, sont mécontents du projet de déplacer les boîtes vertes distinctives. Ils disent ne pas être sûrs que les structures, parfois anciennes, survivront à un déménagement.

« Vous pouvez être sûr qu’en le soulevant, même si la boîte est fermée, les côtés vont se briser. Un élément en bois qui n’a pas bougé depuis tant d’années, le jour où vous le déplacerez, il va tomber », a déclaré l’un des eux, Gilles Morineaux.

La vente de livres le long de la Seine est une tradition depuis le XVIe siècle et fait désormais partie intégrante du paysage culturel.

Alors que la ville a promis qu’ils seraient remontés rapidement à la fin des jeux, les libraires sont persuadés qu’il n’y a aucune raison de déplacer leurs stands.

Ils ont suggéré que leurs cartons soient inspectés par les services anti-bombes avant la cérémonie d’ouverture, puis placés sous scellés.

Les négociations se poursuivent.

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