Ces arrestations ont eu lieu après la découverte de plus d’un million de photos et de vidéos pornographiques.
Une enquête menée dans l’est de la France a permis l’arrestation de 37 personnes soupçonnées de téléchargement et de diffusion de pédopornographie.
Plus d’un million de photos et vidéos à caractère pédopornographique ont été découvertes par la police dans le cadre de cette affaire, selon un communiqué de la gendarmerie de Bourgogne-Franche-Comté.
Depuis novembre, 270 gendarmes, qui opèrent sous l’autorité des forces armées françaises, principalement dans les zones rurales et les petites villes, travaillent à l’enquête. Parmi eux, 36 des enquêteurs étaient spécialisés dans la traque de la cybercriminalité.
Les autorités ont saisi au total 60 ordinateurs, 290 disques durs, 27 téléphones portables, huit tablettes et quatre appareils photo. Des armes et de la drogue ont également été trouvées à quatre endroits.
Une opération similaire a eu lieu dans la même région en mars 2023, avec 17 personnes arrêtées pour avoir prétendument téléchargé et distribué de la pédopornographie.
La France a renforcé ses lois sur la pornographie en mai dernier.
La nouvelle loi stipule que les plateformes en ligne disposent d’un délai de 24 heures pour supprimer la pédopornographie après un rapport de police. S’ils ne respectent pas cette obligation, les propriétaires de plateformes encourent jusqu’à un an de prison et 250 000 € d’amende, qui s’alourdit en cas de récidive.
En vertu de la législation, les sites Web et les plateformes de partage de vidéos doivent également introduire un système de vérification de l’âge pour garantir que les contenus pornographiques ne soient pas accessibles aux mineurs.
Depuis 2022, l’Europe est dans l’impasse politique concernant la réglementation sur les matériels pédopornographiques, qui permettrait aux plateformes numériques de scanner les échanges cryptés des utilisateurs.
Alors que les partisans de la loi soutiennent qu’elle permettrait de détecter des contenus pédopornographiques, une minorité de pays de l’UE y voient un dangereux affront à la vie privée en ligne.
Cela survient alors que l’Internet Watch Foundation, une organisation caritative basée au Royaume-Uni, a mis en garde contre l’augmentation rapide des images et des vidéos d’agressions sexuelles sur des enfants générées par l’intelligence artificielle (IA).