Ces derniers jours, des étudiants ont organisé des manifestations ou installé des campements en Finlande, au Danemark, en Italie, en Espagne, en France et en Grande-Bretagne, à la suite de manifestations antérieures aux États-Unis.
Les manifestations universitaires pro-palestiniennes en Europe ont repris avec une vigueur renouvelée alors qu’Israël lance une attaque terrestre sur Rafah après avoir rejeté une proposition de cessez-le-feu acceptée par le Hamas.
Mardi, à la Freie Universität de Berlin, en Allemagne, des centaines de manifestants pro-palestiniens ont occupé une cour. Les manifestants ont installé des tentes et formé une chaîne humaine, scandant des slogans tels que « Viva, Viva Palestina ».
La police a emmené certains manifestants, certains en se débattant.
Plus tôt dans la matinée, à l’Université d’Amsterdam aux Pays-Bas, la police a arrêté 125 militants et dispersé un camp de démonstration pro-palestinien.
Les étudiants avaient installé une tente lundi soir, appelant l’université à rompre tous liens avec Israël.
Le lendemain matin, des échauffourées ont éclaté entre les manifestants et la police.
Des manifestations similaires ont eu lieu à l’Université de Vienne, où une centaine de personnes ont organisé lundi soir un camp de protestation pro-palestinien.
L’Université de Vienne et le ministère autrichien de l’Éducation se sont distanciés de cette action.
Ces derniers jours, des étudiants ont organisé des manifestations ou installé des campements en Finlande, au Danemark, en Italie, en Espagne, en France et en Grande-Bretagne, à la suite de manifestations antérieures aux États-Unis.
La police a été appelée par les autorités municipales pour mettre fin aux manifestations à l’université de Columbia à New York et ailleurs, déclenchant un furieux débat national sur les limites du droit de manifester.