L’Autriche a hésité par le passé à utiliser le Taser, un outil très utilisé par les forces de police du monde entier, en raison de rapports faisant état de personnes mourant après avoir reçu des décharges électriques.
L’Autriche envisage d’adopter l’arme à décharge électrique Taser pour l’ensemble de ses forces de police.
Les policiers testent ce système d’arme dans trois zones à forte criminalité de la capitale Vienne, parmi lesquelles la station de métro Praterstern et le 10e arrondissement.
Dans un premier temps, environ 70 unités Taser seront acquises, a annoncé jeudi la police.
« Ce n’est pas comme si je mettais un Taser dans mon étui et que je pouvais faire ce que je veux. Maintenant, j’ai une arme miracle. Les opérations passées ont montré que ce n’est pas une arme miracle », a déclaré le chef de division des forces spéciales de la police, Ernst Albrecht.
« Ce n’est pas une baguette magique qui permet de figer une situation. Mais c’est un cas d’utilisation très difficile. C’est pourquoi nous voulons nous assurer que la formation sera très intensive. »
Un porte-parole de la police a rejeté les allégations selon lesquelles l’adoption potentielle de l’arme était due à une augmentation de la violence entre les gangs de migrants dans le pays.
Au lieu de cela, il a déclaré que le système d’armes faisait partie d’un effort plus large visant à moderniser davantage l’équipement de la police autrichienne, selon le chef de la police fédérale Michael Takacs.
L’Autriche a hésité par le passé à utiliser le Taser, un outil très utilisé par les forces de police du monde entier, en raison de rapports faisant état de personnes mourant après avoir reçu des décharges électriques.
Des unités spéciales comme WEGA et EKO utilisent cette arme depuis 2012, avec 700 unités en service aujourd’hui.
Le plan est désormais d’équiper tous les officiers du pays.
Ernst Albrecht, ancien commandant de l’unité spéciale de police autrichienne WEGA, a déclaré que le Taser pourrait être utile dans certaines situations.
« Le Taser est très utile quand il s’agit de personnes qui veulent se faire du mal. Il y a des situations où nous, les policiers, sommes impuissants parce que nous savons que si nous faisons trois pas vers cette personne, elle va lui trancher la gorge. Dans ce cas, le Taser pourrait être une possibilité », a-t-il expliqué.
Si l’essai de Vienne est concluant, l’Autriche pourrait acheter jusqu’à 34 000 Tasers pour ses forces de police.
