Fromagerie Quatrehomme now operates five shops around Paris

Milos Schmidt

La passion des Français pour le fromage n’a pas changé, mais leurs habitudes alimentaires ont changé.

Du riche Roquefort bleu au camembert crémeux, le Français moyen achète 12,5 kilos de fromage par an, mais les façons de le consommer évoluent.

Le fromage est un aliment synonyme de la France, mais s’il reste un aliment de base français, la façon dont il est consommé commence à changer.

La Fromagerie Quatrehomme est une boutique parisienne emblématique ouverte dans les années 1950 et qui vend du fromage depuis plus de 70 ans.

Elle commercialise environ 300 types de fromages différents, depuis la Boulette d’Avesnes conique fabriquée au lait de vache dans le nord de la France jusqu’à toute une variété de fromages de chèvre du Val de Loire, des Alpes et d’autres régions.

« Je pense que traditionnellement, on sert un plateau de fromages après le plat principal et avant le dessert. C’est la manière traditionnelle de servir un plateau de fromages en France », explique Nathalie Quatrehomme, propriétaire de la Fromagerie Quatrehomme.

« Mais je pense que cette façon traditionnelle de manger du fromage évolue. Aujourd’hui, on peut manger du fromage uniquement avec de la viande, on peut manger du fromage en entrée et non après le plat principal. On peut manger du fromage au petit-déjeuner. Nous avons vraiment changé la façon de manger du fromage et c’est bien », explique-t-elle.

Le fromage est une grosse affaire

En 2022, la France a exporté pour environ 3,5 milliards d’euros de fromage et en a importé pour environ 2,5 milliards d’euros, selon l’OEC.

Selon le Conseil national de l’industrie laitière (CNIEL), la filière laitière représente également près de 300 000 emplois dans le pays.

Et à la Fromagerie Quatrehomme, il y a du travail car c’est l’une des rares fromageries de Paris à posséder sa propre cave.

Le personnel souterrain s’occupe des meules de fromage, élimine les bactéries indésirables et s’occupe des croûtes qui doivent être retournées régulièrement.

Certains sont brossés pour éliminer les bactéries indésirables.

« Nous les mettons en cave dans différents endroits, nous avons différents types de caves ici, cela dépend de leur maturité. Certains fromages auront besoin de plus d’humidité, d’autres d’une atmosphère plus sèche, certains fromages auront besoin d’être confits ou crémeux, d’autres auront besoin d’être lavés. Nous adaptons donc nos soins aux différents besoins du fromage », explique Quatrehomme.

Les Parisiens veulent des fromages français

Quatrehomme exploite aujourd’hui cinq boutiques autour de Paris, mais cette fromagerie à la frontière du 6e et du 7e arrondissement est l’originale et a une clientèle fidèle.

« J’habite dans le quartier depuis 20 ans et le meilleur endroit c’est ici. Mais je dois vous dire que le meilleur endroit ce n’est pas seulement pour le quartier, ce n’est même pas pour Paris, ce n’est pas pour la France, ce n’est pas pour l’Europe, c’est le meilleur endroit du monde. Des fromages exceptionnels, sérieusement. Je ne pourrais pas aller ailleurs », confie un client.

Et les Parisiens savent ce qu’ils veulent : des fromages français.

« Les fromages français sont les meilleurs, je vous l’assure. Ils ont du goût. Ils ont une texture très douce et crémeuse, donc évidemment, on a envie d’en manger tous les jours », dit un autre client.

« C’est tous les jours, soit à midi, soit le soir, le soir avec une salade verte et à 12 heures après un bon repas je le prends avec un bon Bordeaux », ajoute-t-elle.

Quatre générations d’une même famille vendent du fromage chez Quatrehomme.

Et ils comptent fournir à Paris tout le Comté, le Brie et le Roquefort dont elle a besoin pour de nombreuses générations à venir.

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