For women in the workplace, flexibility is one of the most effective - and most coveted - elements required to create a healthy work-life balance.

Jean Delaunay

La pandémie de COVID a poussé 72 % des femmes à réévaluer leurs priorités de travail

L’équilibre entre vie professionnelle et vie privée est-il le symbole ultime du statut des femmes qui travaillent ?

Une nouvelle étude menée par le Centre de recherche sur le bien-être de l’Université d’Oxford révèle que lorsqu’il s’agit de favoriser un environnement de travail positif, de réduire le stress et de renforcer la résilience des employés, la flexibilité est l’un des éléments les plus efficaces – et les plus convoités – requis pour créer un équilibre sain entre vie professionnelle et vie privée.

L’étude a également révélé que les interventions individuelles en matière de santé mentale, notamment les cours de pleine conscience ou les applications de bien-être, ne profitaient guère aux employés et qu’un soutien à plus grande échelle et des pratiques de gestion plus empathiques avaient un impact plus bénéfique.

« Il existe un consensus croissant selon lequel les organisations doivent changer le lieu de travail et pas seulement les travailleurs », a commenté le Dr William Fleming, chercheur au Centre de recherche sur le bien-être de l’Université d’Oxford et auteur de l’étude.

Ces données sont en corrélation avec une étude distincte qui a révélé qu’après la pandémie, 72 pour cent des femmes donnent la priorité au but et à l’équilibre au travail et recherchent la flexibilité qui facilite cela.

Le grand débat

Malgré les preuves suggérant le contraire – les organisations qui facilitent les modalités de travail flexibles ont connu une augmentation de la productivité et des performances de leurs employés – il devient de plus en plus évident que de nombreux employeurs font marche arrière en matière de modalités de travail flexibles et ont recours à la surveillance des employés pour garder un œil sur la présence au bureau.

Au Royaume-Uni, les employés du cabinet de conseil EY sont surveillés par les cadres supérieurs via une saisie par carte magnétique pour garantir le respect des directives de travail hybride de l’entreprise, qui exigent qu’ils soient au bureau un certain nombre de jours par semaine.

Meta et Citigroup ont également instauré un contrôle de la présence des employés via un tourniquet pour déterminer qui entre dans le bureau et à quelle fréquence.

Parallèlement, aux États-Unis, la Bank of America a envoyé un avertissement écrit à ses employés pour souligner que leur présence au bureau est obligatoire.

Ces « lettres d’éducation » avertissaient que le non-respect des ordres de retour au pouvoir entraînerait des mesures disciplinaires.

Prendre le contrôle

Alors, comment les travailleurs peuvent-ils réclamer plus de flexibilité si leur employeur semble déterminé à les ramener au bureau ?

Dans l’UE, la législation donne à tous les parents qui travaillent avec des enfants de moins de huit ans le droit de demander des modalités de travail flexibles et donne aux personnes qui s’occupent d’eux le droit de demander également des modalités de travail flexibles.

Certains pays de l’UE ont également mis en œuvre des droits légaux au niveau national qui permettent aux travailleurs de demander des modalités de travail flexibles.

Il s’agit notamment de l’Autriche, de la Lettonie, du Portugal, de la Roumanie, de la Slovaquie et de l’Espagne, qui ont tous adopté une nouvelle législation concernant le droit au télétravail au début de la pandémie.

La loi irlandaise de 2023 sur l’équilibre travail-vie privée et dispositions diverses signifie que les employeurs doivent fournir une raison détaillée s’ils rejettent une demande.

Cela dit, la seule façon de véritablement garantir la flexibilité du lieu de travail est souvent de travailler pour une entreprise qui s’y associe pleinement.

Si votre employeur actuel n’est pas disposé à proposer des heures de début ou de fin flexibles ou insiste pour être présent au bureau cinq jours par semaine, il est peut-être temps de rechercher une nouvelle opportunité dans une entreprise qui facilite des modalités de travail flexibles. comme les trois ci-dessous.

Vous pouvez également en trouver bien d’autres sur le Job Board d’L’Observatoire de l’Europe.

Le géant du sport Adidas a mis en œuvre une politique révisée de travail à distance après avoir mené une enquête

Enquête d’écoute auprès des employés auprès de l’ensemble du personnel de l’entreprise, du commerce de détail et de la distribution.

Son siège social situé à Herzogenaurach, en Allemagne, permet aux employés de travailler à distance pendant 40 % de la semaine et l’entreprise a également lancé une initiative de « travail depuis n’importe où » pour « offrir une flexibilité permettant de répondre aux besoins et expériences uniques des employés ».

Elle recrute actuellement pour plusieurs postes, dont un Senior Manager responsable du contrôle et de la facturation des transports et un Senior Director travaillant sur la Paie Globale basé à Herzogenaurach ou Porto.

À Dublin, la société de jeux Keywords Studios propose des modèles de travail hybrides et entièrement à distance et affirme s’engager à défendre « la diversité des talents et des idées provenant de tous les coins de notre communauté mondiale ».

Les postes vacants incluent un spécialiste mondial de la sécurité de l’information (UE) et un spécialiste allemand de la LQA.

À l’échelle mondiale, l’assureur AXA a mis en œuvre son programme Smart Working, une stratégie qui vise à combiner travail au bureau et travail à distance sur une base volontaire.

En 2023, 85,8 pour cent de son personnel européen avait participé à un modèle de travail hybride. À Paris, AXA recherche un délégué à la protection des données et un expert produit du centre d’opérations de sécurité.

Pour plus d’informations sur les opportunités d’emploi intéressantes à travers l’Europe, explorez L’Observatoire de l’Europe Jobs dès aujourd’hui.

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