La Cour des comptes française estime que la deuxième économie de la zone euro pourrait être considérablement exposée aux chocs macroéconomiques, en raison de son déficit public de 154 milliards d’euros et de ses finances publiques en difficulté.
L’inflation en glissement annuel en France s’est établie à 2,3% en juillet, contre 2,2% en juin, conformément aux attentes des analystes, selon l’Insee. Cette hausse est principalement due à la hausse des prix de l’énergie, qui sont passés de 4,8% en juin à 8,5% en juillet. Les prix du gaz ont connu une forte hausse, à 11,4% contre -10,8% en juin.
Les prix des services ont toutefois baissé à 2,5% en juillet, contre 2,9% le mois précédent. Les prix des denrées alimentaires ont également ralenti, à 0,5% en juillet, contre 0,8% en juin. Les prix du tabac sont restés stables à 8,7%, les prix des produits manufacturés n’ayant pas non plus changé.
Les prix des autres services ont également baissé en juillet, s’établissant à 3,8%, contre 4% le mois précédent. Cette baisse est principalement due à la baisse des prix des services culturels et récréatifs, à 4,3% en juillet, contre 5,2%. Les prix des services d’assurance ont également baissé à 7,4% en juillet, contre 7,9% le mois précédent.
A l’inverse, les prix des salons de soins et de beauté et de coiffure ont augmenté de 2,2% en juillet, retrouvant le même rythme qu’en juin.
Le taux d’inflation mensuel pour le mois de juillet s’est établi à 0,2 %, en hausse par rapport aux 0,1 % de juin et au-dessus des estimations du marché de 0,1 %. Cette hausse est principalement due à une hausse saisonnière des prix de l’hébergement et des transports, ainsi qu’à une hausse des prix de l’essence.
La France a également publié son tableau de chômage Les chiffres du deuxième trimestre de l’année ont atteint 7,3%, en baisse par rapport aux 7,5% des trois mois précédents. Ce chiffre est également en baisse par rapport aux estimations des analystes, qui s’élevaient également à 7,5%.
L’économie française pourrait être exposée à des chocs économiques
La Cour des comptes française a récemment déclaré que la deuxième économie de la zone euro pourrait être potentiellement considérablement exposée aux chocs macroéconomiques, en raison de son déficit public de 154 milliards d’euros et de ses finances publiques en retard.
Il s’agit d’une augmentation par rapport au déficit public de 125,8 milliards d’euros observé en 2022. La Cour des comptes a souligné qu’il était essentiel pour la France de prendre des mesures décisives pour réduire le déficit le plus rapidement possible, car il pourrait entraver d’autres investissements et dépenses importants et rendre le pays vulnérable en cas de nouvelles turbulences macroéconomiques.
Les Jeux olympiques de Paris ont peut-être contribué de manière significative à stimuler L’économie française reste toutefois soumise à une forte incertitude politique, à la suite des récentes élections, qui ont également perturbé les marchés boursiers français.