Aucun parti n’a obtenu la majorité absolue lors des élections du début du mois.
ATHENES — Le parlement grec a été dissous lundi, moins de 24 heures après sa convocation, ouvrant la voie à de nouvelles élections le 25 juin.
En vertu d’un décret signé par la présidente grecque Katerina Sakellaropoulou, le Premier ministre par intérim Ioannis Sarmas et les ministres du Cabinet, le prochain parlement se réunira le 3 juillet.
Aucun parti n’a obtenu la majorité absolue lors des élections nationales du 21 mai, qui se sont déroulées selon un système de représentation proportionnelle simple ; il n’y avait aucune tentative de former une coalition.
Le parti conservateur Nouvelle Démocratie a remporté une victoire écrasante, obtenant 40,79 % des voix, mais cela n’a pas suffi à former un gouvernement à parti unique.
La prochaine élection sera disputée selon un système différent qui accorde au parti vainqueur jusqu’à 50 sièges parlementaires bonus ; cela donne à la Nouvelle Démocratie conservatrice un avantage pour former un gouvernement majoritaire.
Cependant, le nombre de partis qui entreront au parlement sera crucial pour déterminer la composition de la majorité éventuelle. Plus les partis franchissent le seuil de 3 % nécessaire pour remporter des sièges au parlement, plus la part des voix nécessaire pour obtenir une majorité absolue est élevée.
Le 21 mai, deux partis ont manqué de peu le seuil, avec 2,9 % de soutien ; s’ils franchissent cette ligne de base le 25 juin, cela pourrait relever le seuil permettant à un parti d’atteindre une majorité globale à environ 39%.
Les conservateurs appellent les électeurs à ne pas tenir le résultat pour acquis et à retourner aux urnes, tandis que les dirigeants de l’opposition les ont appelés à couper l’avance de la Nouvelle Démocratie et à éviter la perspective d’un gouvernement majoritaire dominant sans opposition significative.