A worker uses a towel for protection from the sun

Milos Schmidt

La France réduit les heures de travail dans le bâtiment en raison des vagues de chaleur

En France, les ouvriers du bâtiment sont contraints de réduire leurs horaires de travail en raison des fortes chaleurs, et parfois de les renvoyer chez eux avec leur salaire complet. Les températures élevées justifient désormais le chômage partiel et les employeurs doivent respecter des obligations spécifiques.

En France, les horaires de travail des ouvriers du bâtiment sont réduits en raison des fortes chaleurs. Dans certains cas, les entreprises renvoient les ouvriers chez eux mais continuent de leur verser leur salaire de la journée.

La plupart des entreprises de construction s’habituent à faire face à la chaleur, car le problème devient de plus en plus fréquent et les heures de travail limitées sont désormais la norme.

Malgré environ 30°C à l’ombre, les ouvriers d’un chantier de Toulouse travaillaient en plein soleil.

« C’est un vrai problème car des accidents se sont déjà produits et nous essayons de les anticiper », explique Hugo Pastorello, responsable du chantier.

« Nous devons venir sur le chantier pendant la journée et constater qu’il fait trop chaud pour travailler, puis nous devons renvoyer les ouvriers chez eux et ils seront toujours payés comme s’ils avaient travaillé. »

Des études montrent qu’au-dessus de 32 °C, la productivité au travail chute de 40 %, et lorsqu’elle atteint 40 °C, elle chute de 76 % tout au long de la journée de travail.

Diogo Bernardo, ouvrier de Thomas et Danizan, a déclaré : « Il est important de contribuer à la santé du travailleur, de nous, de tous. Je suis jeune, mais peut-être qu’il y a des gens plus âgés que moi et pour eux c’est plus compliqué. »

Le droit du travail dit qu’il n’y a pas de limites

En France, le Code du Travail ne détermine pas de température maximale sur le lieu de travail.

Elle oblige toutefois les employeurs à s’assurer que leurs travailleurs sont en mesure de faire leur travail dans des conditions sûres, ce qui pourrait notamment inclure la protection contre les risques posés par la chaleur extrême.

L’année dernière, le ministère français du Travail a rappelé les obligations et les recommandations des employeurs pour les travailleurs en extérieur par temps chaud.

Il s’agit notamment de fournir aux travailleurs une zone de repos leur permettant de faire des pauses adéquates, de leur fournir au moins 3 litres d’eau potable par jour et de veiller à ce qu’ils ne soient pas exposés à des conditions extrêmes, comme une chaleur torride.

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