Le Comité international olympique a choisi les Alpes françaises pour accueillir les Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de 2030, mais cette décision est conditionnée à l’obtention d’une garantie financière du nouveau gouvernement français.
Le Comité international olympique a désigné mercredi les Alpes françaises comme pays hôte des Jeux d’hiver de 2030, bien que la décision soit soumise à certaines conditions.
Lors de la présentation de la candidature aux membres du CIO à Paris, le président français Emmanuel Macron a assuré au comité que le gouvernement formé après les Jeux d’été de 2024 à Paris gérerait toutes les garanties organisationnelles et financières restantes.
Les membres du CIO ont accepté ses garanties et ont voté leur approbation.
La candidature française, seul candidat du CIO disposant des droits de négociation exclusifs depuis novembre, se concentre sur les stations de ski des Alpes françaises et sur les sites de sports de glace de la ville côtière de Nice.
Les gouvernements nationaux des pays hôtes des Jeux olympiques doivent officiellement souscrire à des engagements financiers et sécuritaires qui sont essentiels à l’organisation et au bon déroulement des Jeux.
Cependant, la France ne dispose actuellement que d’un gouvernement intérimaire, les élections législatives de ce mois-ci n’ayant pas réussi à fournir une majorité gouvernementale à aucun bloc ou parti politique.
Malgré l’impasse, les organisateurs français du projet 2030 restent confiants dans le fait qu’ils obtiendront les garanties nécessaires de la part du bloc politique qui formera finalement le prochain gouvernement et proposera un Premier ministre à l’approbation de Macron.
Le CIO a fixé au 1er octobre la date butoir pour la ratification de ces garanties. Selon le président du CIO, Thomas Bach, l’Assemblée nationale élue ce mois-ci devra ratifier le document d’ici le 1er mars 2025.
En raison du parlement sans majorité absolue issu des élections législatives, Macron n’a pas été en mesure de nommer un nouveau Premier ministre. Il a déclaré que l’administration intérimaire actuelle resterait en place jusqu’aux Jeux olympiques de Paris, qui se terminent le 11 août.
Mais l’incertitude politique en France pourrait perdurer pendant des semaines, voire des mois après les Jeux, si les groupes minoritaires divisés du nouveau parlement ne parviennent pas à s’unir derrière un candidat au poste de Premier ministre.
Les Jeux olympiques d’hiver ont déjà eu lieu en France à trois reprises : à Chamonix en 1924, à Grenoble en 1968 et à Albertville en 1992.