La France met en œuvre une nouvelle loi pour limiter les perturbations lors des grèves du contrôle aérien

Milos Schmidt

La France met en œuvre une nouvelle loi pour limiter les perturbations lors des grèves du contrôle aérien

La nouvelle législation devrait améliorer les services aériens dans toute l’Europe.

Les voyages ont été marqués par des grèves et des débrayages au cours des deux dernières années, mais la France cherche à améliorer la situation des passagers.

Une nouvelle loi a été adoptée qui garantira moins de perturbations aux voyageurs lors des actions revendicatives des contrôleurs aériens français.

Ironiquement, cette décision a suscité des protestations de la part des contrôleurs aériens, qui ont prévu une grève pour lundi.

L’action revendicative aura un impact sur le transport aérien dans les aéroports français, ainsi que sur les « survols » utilisant l’espace aérien français.

Mais de telles situations devraient être moins fréquentes lorsque la nouvelle loi entrera en vigueur.

Comment une nouvelle loi va-t-elle atténuer l’impact des grèves dans les aéroports en France ?

À l’heure actuelle, les contrôleurs aériens qui envisagent de faire grève ne sont pas tenus d’alerter leurs supérieurs, bien que les syndicats soient tenus de publier des préavis de grève à l’avance.

Selon la nouvelle loi, approuvée mercredi à l’Assemblée nationale, les contrôleurs aériens souhaitant se joindre à une grève sont tenus d’en informer leur patron au moins 48 heures à l’avance.

Cette règle est déjà en vigueur pour les salariés de la SNCF et de la RATP.

Le délai de préavis donne le temps aux employeurs d’établir des horaires temporaires en fonction du nombre de personnels qui seront disponibles.

Cela permet également à la DGAC, qui ordonne aux compagnies aériennes d’annuler un certain pourcentage de vols lorsque des grèves sont prévues, de mieux gérer la situation.

Si la DGAC connaît à l’avance le nombre d’agents qui seront en service, elle peut limiter les annulations au minimum au lieu de pécher par excès de prudence comme c’est le cas actuellement.

La position géographique centrale de la France signifie que les actions revendicatives des contrôleurs aériens français ont également un impact sur un grand nombre de vols européens transitant par l’espace aérien du pays.

La nouvelle législation devrait donc améliorer les services dans toute l’Europe.

La nouvelle loi menace-t-elle le droit de grève des travailleurs français ?

La nouvelle loi a été adoptée avec 85 voix pour et 30 contre. Les opposants au projet de loi étaient principalement des députés de gauche qui l’ont qualifié de « menace contre le droit de grève », selon le site d’information The Local.

Cependant, la législation ne limite pas le droit des contrôleurs aériens à entreprendre une action revendicative, ni ne garantit un nombre minimum de vols pendant les heures de grève.

L’impact sur les services lors d’une grève dépend du nombre de syndicats participants.

Les contrôleurs aériens français envisagent une grève

Les contrôleurs aériens ont également protesté contre le projet de loi et ont prévu une grève pour le lundi 20 novembre.

Cette grève a entraîné l’annulation de 25 pour cent des vols aux aéroports de Paris-Orly et Toulouse-Blagnac et de 20 pour cent à Bordeaux-Mérignac et Marseille-Provence.

« Trêve olympique » : les grèves dans les aéroports auront-elles un impact sur Paris 2024 ?

À l’approche des Jeux Olympiques, certains voyageurs pourraient s’inquiéter de l’impact que les grèves pourraient avoir sur leurs vols vers Paris.

Le plus grand syndicat représentant les contrôleurs aériens, le SNCTA, a annoncé une « trêve olympique » stipulant que les débrayages seraient suspendus jusqu’à la fin des Jeux.

Il est également favorable à la nouvelle loi.

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