Smoke rises after a strike in an area in Lebanon next to the Israeli-Lebanese border at the Galilee region, as seen from the Israeli-annexed Golan Heights, Sunday, 2024.

Milos Schmidt

La France exhorte ses ressortissants à quitter le Liban face à la crainte d’une guerre

Le ministère français des Affaires étrangères a demandé dimanche à ses ressortissants d’organiser d’urgence leur voyage en raison d’une situation sécuritaire « très volatile » dans la région, leur rappelant que les vols commerciaux vers la France sont « toujours disponibles ».

La France a rejoint la liste des pays exhortant leurs citoyens vivant au Liban à quitter le pays alors que les craintes d’un conflit plus large au Moyen-Orient grandissent.

Le ministère français des Affaires étrangères a demandé à ses citoyens d’organiser leur voyage d’urgence en raison d’une situation sécuritaire « extrêmement volatile ».

Paris suit les traces des Etats-Unis et du Royaume-Uni, dont les ministères des Affaires étrangères ont tous deux appelé leurs ressortissants à quitter le pays samedi.

Le Royaume-Uni a exhorté ses ressortissants au Liban à « partir maintenant » sur les vols disponibles, et a averti que « la situation pourrait se détériorer rapidement ».

Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy, a annoncé sur X que le Royaume-Uni avait rappelé les familles des fonctionnaires travaillant à l’ambassade britannique à Beyrouth.

La Suède a également recommandé à ses ressortissants d’évacuer, après avoir annoncé la fermeture de son ambassade à Beyrouth.

Plusieurs compagnies aériennes ont suspendu leurs vols à destination et en provenance du Liban, notamment Air France et la compagnie allemande Lufthansa.

Les inquiétudes concernant une escalade des tensions régionales se sont accrues après l’assassinat du haut commandant du Hezbollah, Fouad Shukur, mardi soir à Beyrouth, auquel le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a promis une réponse énergique.

La frappe, menée contre le quartier très peuplé de Haret Hreik à Beyrouth, a blessé 74 civils.

Talal Hatoum, un responsable local du mouvement chiite Amal, principal allié politique du Hezbollah au Liban, a déclaré que l’attaque de mardi marquait un changement dans les règles d’engagement dans le conflit en raison du nombre de victimes civiles.

La dernière fois qu’Israël a ciblé Beyrouth, c’était en janvier, lorsqu’un raid aérien avait tué un haut responsable du Hamas, Saleh Arouri. C’était la première fois qu’Israël frappait Beyrouth depuis la guerre de 34 jours entre Israël et le Hezbollah à l’été 2006.

Beaucoup d’entre eux ne s’attendaient pas à ce qu’Israël frappe Beyrouth, ce qui a fait craindre une frappe du Hezbollah sur un important centre de population en Israël.

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