La France et les États-Unis se disent sur le point de dévoiler leur proposition d’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah « pour permettre des négociations ».
Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a déclaré au Conseil de sécurité de l’ONU que la France et les États-Unis avaient fait des progrès importants sur leur proposition d’un cessez-le-feu de 21 jours entre Israël et le Hezbollah.
Barrot a déclaré qu’ils « comptent sur les deux parties pour l’accepter sans délai, afin de protéger les populations civiles et de permettre le démarrage des négociations diplomatiques ».
Cette décision intervient dans un contexte de craintes d’une nouvelle escalade entre Israël et le groupe militant soutenu par l’Iran, qui semble pousser le Moyen-Orient vers une guerre à grande échelle.
Plus tôt mercredi, le secrétaire d’État Antony Blinken a déclaré que les États-Unis étaient « intensément engagés avec un certain nombre de partenaires pour apaiser les tensions au Liban et œuvrer à l’obtention d’un accord de cessez-le-feu qui aurait de nombreux avantages pour toutes les parties concernées ».
Les États-Unis espèrent que le cessez-le-feu pourrait conduire à une stabilité à long terme dans la région.
Un responsable israélien anonyme a déclaré que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu était ouvert à un éventuel accord, mais seulement s’il incluait le retour des civils israéliens dans leurs foyers.
Le Premier ministre libanais Najib Mikati a apporté son soutien au plan franco-américain et a appelé le Conseil de sécurité à « garantir le retrait d’Israël de tous les territoires libanais occupés et des violations qui se répètent quotidiennement ».