La Corée du Sud a annoncé lundi qu’elle retirerait son projet antérieur de suspendre les licences des médecins en grève.
Le gouvernement sud-coréen a annoncé qu’il retirerait un précédent projet visant à suspendre les licences des médecins en grève.
Des milliers de jeunes médecins se sont mis en grève en février pour protester contre le projet du gouvernement d’augmenter les admissions dans les écoles.
On ne sait pas immédiatement combien de personnes retourneront au travail après la dernière annonce.
Le ministre de la Santé Cho Kyoo-Hong a déclaré que le gouvernement avait décidé de ne pas suspendre les licences des grévistes, qu’ils retournent ou non dans leurs hôpitaux. Il a expliqué que cette décision visait à remédier à la pénurie de médecins traitant les patients en urgence.
Le gouvernement a retiré son projet de suspendre les licences des médecins qui sont retournés dans leurs hôpitaux, mais ne l’a pas fait pour ceux qui sont restés en dehors de leur travail.
Les autorités ont déclaré qu’elles souhaitaient ajouter jusqu’à 10 000 médecins d’ici 2035 pour faire face au vieillissement rapide de la population du pays et à la pénurie de médecins dans les zones rurales et dans des spécialités mal rémunérées mais essentielles comme la pédiatrie et les services d’urgence.
Les médecins affirment que les écoles ne sont pas prêtes à gérer une augmentation soudaine du nombre d’étudiants et que cela finirait par porter atteinte aux services médicaux du pays.
Mais les critiques affirment que les médecins, l’un des métiers les mieux payés en Corée du Sud, craignent surtout que le fait d’avoir plus de médecins ne diminue leurs revenus.
Bien que les médecins en grève ne représentent qu’une fraction de l’ensemble des médecins du pays, dans certains hôpitaux, ils représentent 30 à 40 pour cent du personnel et ont provoqué des annulations d’opérations et d’autres soins.