The AI Act entered into force in August and takes a risk-based approach.

Jean Delaunay

La Commission met les règles médicales et les jouets en conformité avec la loi sur l’IA

Afin de préparer le terrain pour la future loi sur l’IA, le Conseil de l’IA a commencé ses réunions tandis que le Bureau de l’IA poursuit son processus de recrutement.

La Commission européenne prépare la révision des aspects techniques du règlement sur les dispositifs médicaux et les dispositifs in vitro pour les mettre en conformité avec la loi sur l’IA, selon un document de réunion consulté par L’Observatoire de l’Europe.

D’autres règles de certification au titre de la directive sur les équipements radioélectriques, ainsi que les règles relatives aux jouets et aux machines devront également être adaptées après l’entrée en vigueur de la loi sur l’IA en août dernier, a indiqué la Commission aux États membres.

La loi sur l’IA vise à réglementer les applications et les outils en fonction des risques qu’ils représentent pour les utilisateurs et la société. Les règles générales sur l’IA s’appliqueront un an après l’entrée en vigueur et les obligations pour les systèmes à haut risque dans trois ans.

Le document indique qu’une révision de la directive sur le droit d’auteur et de la directive sur les médias audiovisuels pourrait être envisagée sous la nouvelle Commission.

Lors de la réunion, à laquelle ont participé des représentants des 27 États membres de l’UE, la Commission a également discuté des progrès réalisés dans le cadre du conseil de l’IA, qui sera composé des régulateurs nationaux et aidera le bureau de l’IA de la Commission à assurer une mise en œuvre harmonisée de la loi sur l’IA.

Lors de la première réunion du Conseil de l’IA, qui s’est tenue le 9 septembre, le règlement intérieur du Conseil a été adopté. Jusqu’à la fin de 2025, la présidence du Conseil suivra celle du Conseil, jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée pour assurer la stabilité de la présidence. Les États membres ont encore douze mois pour nommer une autorité de régulation formelle.

Le Bureau de l’IA de la Commission supervisera les règles applicables aux systèmes d’IA à usage général et fonctionnera comme un organe central de coordination de la politique de l’IA au niveau de l’UE, en coordination avec d’autres services de la Commission, des agences de l’UE, des entreprises et les 27 États membres de l’UE.

L’unité, dirigée par Lucilla Sioli, a jusqu’à présent recruté 25 experts techniques parmi 46 candidatures provenant de 15 États membres, précise le document. Au total, elle emploiera 140 personnes, dont des experts technologiques, des juristes et des spécialistes des politiques.

Le poste de scientifique principal est désormais vacant et sera ouvert aux candidats externes. La Commission a demandé aux États membres de porter cette vacance à l’attention des scientifiques de haut niveau.

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