La Chambre basse tchèque approuve un plan visant à freiner le déficit croissant

Milos Schmidt

La Chambre basse tchèque approuve un plan visant à freiner le déficit croissant

La chambre basse du parlement tchèque a approuvé des dizaines de mesures proposées par le gouvernement visant à contenir le déficit budgétaire croissant.

Les citoyens tchèques sont sur le point de payer davantage pour la bière et les médicaments, tandis que les entreprises seront confrontées à des impôts sur les sociétés plus élevés.

Dans cette chambre de 200 sièges, 108 députés de la coalition au pouvoir ont voté en faveur du projet, tandis que 86 membres de l’opposition y étaient opposés.

Lorsque le gouvernement a présenté le paquet en mai, le Premier ministre Petr Fiala a déclaré que les réductions proposées, les augmentations d’impôts et les mesures d’austérité étaient nécessaires parce que le rythme d’augmentation de la dette était « menaçant ».

Fiala a déclaré vendredi que ces mesures devraient réduire le déficit budgétaire de 97 milliards de couronnes tchèques (3,9 milliards d’euros) l’année prochaine et de 150 milliards en 2025.

En conséquence, le déficit de 3,5% du PIB attendu pour cette année devrait baisser à 1,8% l’année prochaine et à 1,2% en 2025.

Le paquet doit encore être approuvé par la Chambre haute, le Sénat, où le gouvernement de coalition est majoritaire, et par le président avant d’entrer en vigueur l’année prochaine.

Hausse de la taxe sur la bière

L’impôt sur les sociétés augmentera de deux points à 21% tandis que l’impôt foncier des particuliers sera également augmenté, ainsi que la taxe sur l’alcool, le tabac et les paris.

La taxe sur la valeur ajoutée aura deux taux, 12 % et 21 %, au lieu des trois actuels : 10 %, 15 % et 21 %.

Les médicaments passeront du taux de 10 % à 12 %, tandis que les gens paieront une TVA de 21 % sur leur bière bien-aimée dans les bars.

Ce paquet est un compromis obtenu par la coalition de cinq partis au pouvoir de Fiala, qui a pris le pouvoir après avoir battu le Premier ministre populiste Andrej Babiš et son mouvement centriste ANO lors des élections législatives de 2021.

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