Après plus de trois ans d’attente, la néobanque mondiale Revolut a finalement obtenu une licence bancaire au Royaume-Uni. Elle devra toutefois limiter le montant total des dépôts qu’elle peut accepter.
Revolut, la société fintech la plus valorisée de Grande-Bretagne, a finalement obtenu une licence pour opérer en tant que banque au Royaume-Uni.
Cela permettra à la société fintech la plus valorisée de Grande-Bretagne, qui opère dans le monde entier et compte plus de neuf millions de clients au Royaume-Uni, de concurrencer plus directement les autres géants bancaires mondiaux.
L’autorisation de licence de la Financial Conduct Authority (FCA) permet aux banques nouvellement créées de recruter des employés et de renforcer leurs systèmes informatiques, tout en garantissant des investissements. L’accréditation limite également le montant total des dépôts qu’une banque peut accepter.
Dans un communiqué, l’entreprise a déclaré qu’elle était entrée dans la phase de « mobilisation » de ses efforts au Royaume-Uni, ce qui signifie qu’elle sera en mesure de développer ses opérations bancaires au Royaume-Uni avant de pouvoir devenir une banque opérationnelle à part entière.
Durant la phase de mobilisation d’un an, le régulateur doit évaluer et approuver la capacité de la banque à être pleinement opérationnelle et également s’assurer qu’elle a répondu à tous les problèmes et exigences supplémentaires et nécessaires.
À terme, la nouvelle autorisation pourrait permettre à Revolut de s’introduire en bourse – un objectif que les dirigeants de Revolut ont déclaré vouloir poursuivre.
Francesca Carlesi, PDG de Revolut au Royaume-Uni, a déclaré : « Il s’agit de la prochaine étape du parcours de Revolut au Royaume-Uni. Nous sommes impatients de nous lancer. »
La banque a été fondée par Nik Storonsky il y a neuf ans, en juillet 2015. Elle propose des services de paiement à ses clients, des prêts sur des marchés spécifiques et la possibilité de négocier des crypto-monnaies et des actions, ce qui en fait l’une des startups les plus précieuses d’Europe.
L’entreprise a publié ses comptes financiers pour l’année précédente, révélant que ses revenus de groupe ont dépassé 1,7 milliard de livres sterling (2,02 milliards d’euros), réalisant un bénéfice avant impôts record de 438 millions de livres sterling (521 millions d’euros).
