A view of the facade of the Swiss National Bank, in Zurich, Switzerland, on Thursday, March 23, 2023.

Milos Schmidt

La Banque nationale suisse réduit le taux de politique davantage à mesure que l’inflation est faible

La Banque nationale suisse a continué à réduire les taux d’intérêt en mars, tout en soulignant que les risques géopolitiques externes pourraient toujours être une menace pour l’économie et les exportations suisses.

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La Banque nationale suisse (SNB) a réduit son taux d’intérêt de référence de 25 points de base à 0,25% jeudi. La réduction était conforme aux attentes du marché, au milieu d’une incertitude économique continue et d’une faible inflation. Il marque également la première fois que la banque a baissé son taux depuis une baisse surprise de 50 points en décembre de l’année dernière.

L’inflation suisse est passée de 0,7% en glissement annuel en novembre 2024 à 0,3% en février de cette année, principalement en baisse des prix de l’électricité. Ceci malgré les prix des services intérieurs plus élevés qui compensent quelque peu la baisse.

Le SNB prévoit que l’inflation touchera environ 0,4% cette année, avant d’environ 0,8% l’année prochaine et en 2027. Cela est basé sur l’hypothèse que le taux de politique reste à 0,25%.

La banque centrale a déclaré dans un communiqué de presse: «Avec l’ajustement du taux d’aujourd’hui, le SNB s’assure que les conditions monétaires restent appropriées, étant donné la faible pression inflationniste et les risques de baisse accrus à l’inflation. Le SNB continuera de surveiller la situation étroitement et d’ajuster sa politique monétaire si nécessaire, pour garantir que l’inflation reste dans la plage cohérente avec la stabilité des prix au cours de la durée moyenne.»

Les actions suisses étaient optimistes jeudi matin, avec le géant des soins de santé Roche en hausse de 0,2% sur les six échanges suisses, et Nestlé a également augmenté de 0,5% sur le même échange. Le géant pharmaceutique Novartis a également progressé de 0,6% sur les six échanges suisses jeudi matin.

Croissance suisse susceptible de ralentir en 2025

Le Secrétariat de l’État en Suisse pour les affaires économiques (SECO) a récemment réduit ses perspectives de croissance pour l’économie suisse.

SECO a déclaré dans un communiqué de presse cette semaine: «Le groupe d’experts du gouvernement fédéral sur les cycles commerciaux a légèrement réduit ses prévisions de croissance pour l’économie suisse. En 2025, le PIB ajusté pour les événements sportifs devrait augmenter de 1,4%, suivi de 1,6% en 2026 (prévisions de décembre: 1,5% et 1,7% respectivement).»

«Cela signifierait que l’économie suisse continuerait de croître en dessous de sa moyenne historique pendant deux ans.»

La croissance moyenne historique de l’économie suisse a été de 1,8%.

Les prévisions mises à jour de SECO sont basées sur l’hypothèse qu’il n’y aura pas d’escalade de la guerre commerciale mondiale, bien que l’organisme ait reconnu que «l’incertitude entourant la politique économique et commerciale internationale et leurs conséquences macroéconomiques restent exceptionnellement élevées».

Les experts ont noté que dans une situation commerciale plus négative, dans laquelle l’activité économique mondiale diminue davantage, la croissance intérieure suisse et les exportations sont susceptibles d’être considérablement affectées. D’un autre côté, une situation économique plus positive, stimulée par le nouveau package fiscal nouvellement approuvé par allemand, contribuerait grandement à soutenir l’économie et les exportations suisses.

La société de conseil mondiale Roland Berger s’attend également à un taux de croissance ajusté des événements sportifs de 1,4% pour l’économie suisse en 2025.

« Propulsé par l’assouplissement de l’inflation et la baisse des taux d’intérêt, les dépenses de consommation devraient augmenter et les investissements devraient rebondir en 2025. Cependant, le montage de l’incertitude géopolitique et un changement vers le protectionnisme sont susceptibles de renforcer davantage le franc suisse – un développement qui pourrait atténuer la croissance des exportations », a indiqué la société.

Roland Berger a également souligné que la croissance économique suisse était encore susceptible d’être en avance sur la moyenne de la zone euro, d’autant plus que les grandes économies telles que l’Allemagne et la France devraient continuer à prendre du retard cette année.

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