Le Festival international de musique de Gabala en Azerbaïdjan célèbre sa 13e édition avec un accent particulier sur les jeunes musiciens.
« Chaque programme de concert comprend un jeune interprète », a expliqué Fouad Ibrahimov, directeur artistique de l’Orchestre Symphonique d’État d’Azerbaïdjan.
L’avenir de chaque pays réside dans sa jeunesse et, bien entendu, la participation des jeunes à un tel festival est précieuse », a-t-il ajouté.
L’Azerbaïdjan mène un projet intitulé « Soutien à la jeunesse » qui a débuté en 2016 et qui identifie et soutient les jeunes talents de tout le pays.
« Le festival a aussi un but pédagogique. Des conférences sont données avant chaque concert. On entend les voix des enfants derrière moi. Qu’ils s’habituent à la bonne musique ! » a déclaré l’organisateur du festival Farhad Badalbeyli.
Outre les musiciens d’Azerbaïdjan, cette année, des musiciens de Grande-Bretagne, de Turquie, d’Estonie, de Lituanie, de Russie et de Pologne se sont produits.
Badalbeyli a dirigé les « Souvenirs de Choucha » sur le mugam symphonique « Rast » rythmé de Niyazi.
Et la « Sonatine » de Gara Garayev et la « Ballade de Lachin » de Sevda Mammadli étaient d’autres moments forts azerbaïdjanais.
Le programme comprenait également la « Fugue en ré mineur » de Sergueï Rachmaninov et les thèmes du film « Dade Gorgud » d’Emin Sabitoglu, ainsi que des fragments du ballet « Mille et une nuits » de Fikrat Amirov et de la pièce musicale « Bakou » de Vasif Adigozalov.
Organisé par la Fondation Heydar Aliyev et soutenu par le ministère de la Culture, le festival est devenu une célébration annuelle de la musique classique, folk, jazz et dance.
Situé dans les magnifiques et sauvages montagnes du Caucase, le festival a commencé comme un festival de musique purement classique mais s’est ouvert au fil du temps à d’autres genres musicaux.
Il est apprécié à la fois par la population locale et par les visiteurs de nombreux pays, la plupart du monde arabe.