La campagne déclare que « l’utilisation sans licence d’œuvres de création pour former l’IA générative constitue une menace majeure et injuste pour les moyens de subsistance des personnes à l’origine de ces œuvres, et ne doit pas être autorisée ».
La légendaire chanteuse-compositrice britannique Kate Bush est la dernière artiste à signer une pétition dénonçant l’intelligence artificielle utilisant le travail d’artistes sans leur permission.
Elle rejoint Paul McCartney, Björn Ulvaeus d’ABBA et Thom Yorke de Radiohead, qui ont tous signé la pétition en octobre – aux côtés de 11 500 autres personnes, dont Kevin Bacon, Julianne Moore, Kazuo Ishiguro et Robert Smith.
Les artistes s’opposent à ce que leurs matériaux protégés par le droit d’auteur soient utilisés pour former la technologie de l’IA générative.
La campagne déclare que « l’utilisation sans licence d’œuvres de création pour former l’IA générative constitue une menace majeure et injuste pour les moyens de subsistance des personnes à l’origine de ces œuvres, et ne doit pas être autorisée ».
La pétition compte actuellement plus de 36 000 signatures et indique que, sans intervention du gouvernement, cette pratique crée « une menace majeure et injuste pour les moyens de subsistance des personnes derrière ces travaux ».
Vous pouvez signer la pétition et en savoir plus ici.
Une statistique inquiétante concernant l’IA a été publiée plus tôt ce mois-ci, lorsqu’une étude mondiale a révélé que dans seulement quatre ans, un quart des musiciens pourraient voir leurs revenus financiers menacés par la musique générée par l’IA. Les statistiques alarmantes indiquent que les créateurs de musique pourraient perdre jusqu’à 10 milliards d’euros, avec une perte annuelle attendue de 4 milliards d’euros en 2028 si le taux de pénétration du marché par l’IA générative se poursuit.
Le marché annuel de l’IA générative s’élève actuellement à env. 3 milliards d’euros, qui devraient atteindre 63,7 milliards d’euros d’ici 2028.
