Dans une histoire qui défie les conventions, Iris, une retraitée britannique de 83 ans, a vu son mariage avec Mohamed, 37 ans, prendre une tournure inattendue. Leur rencontre, qui a débuté sur Facebook, a rapidement franchi le seuil de la virtualité pour se transformer en une liaison réelle, malgré un écart d’âge de près de 50 ans. Après plusieurs mois d’échanges en ligne, Iris a pris la décision de se rendre au Caire pour rencontrer son jeune prétendant. Ce voyage s’est transformé en un véritable coup de foudre, marqué par une intimité sans détour dès leur première rencontre.
Iris, 84 ans, avait été prévenue des problèmes d’argent avec Mohamed
Dès le début de leur relation, des signaux d’alerte avaient été émis. Un responsable de l’ambassade britannique avait d’ailleurs conseillé à Iris de ne pas remettre son argent à Mohamed. Cependant, la confiance a pris le pas sur la prudence : Iris s’est rendue au Caire avec 15 000 livres en espèces (soit environ 17 500 euros). Consciente de leur quotidien à l’étranger, elle a confié sa carte bancaire à son époux, permettant un retrait quotidien de 1 000 livres égyptiennes (environ 30 euros) pour couvrir les frais de vie, les sorties au restaurant et même une lune de miel à Charm El-Cheikh.
La fortune d’Iris a vite été dilapidée par son mari Mohamed, 37 ans
Ce qui avait commencé comme une aventure romantique s’est rapidement transformé en désillusion. Iris, qui disposait initialement d’un compte bancaire affichant près de 40 000 livres (environ 45 000 euros), s’est retrouvée avec seulement 9 000 livres quelques mois plus tard. Mohamed, qui n’a jamais exercé d’activité professionnelle stable, avait en effet dilapidé la petite fortune de sa femme en assumant toutes les dépenses, contrairement à ce qu’elle avait espéré partager.
La prise de conscience est survenue lorsque, confrontée à l’ampleur de la situation, Iris a déclaré qu’elle ne pouvait plus continuer à financer ce train de vie. Elle a alors exprimé son inquiétude : « Si je venais à décéder demain, je n’aurais même pas les moyens de me faire enterrer. » Ce constat lui a permis de percevoir, au-delà des difficultés financières, certains traits de narcissisme dans le comportement de Mohamed, accélérant ainsi la décision de se séparer.
Aujourd’hui, Iris choisit de tourner la page de cette expérience douloureuse. Plutôt que de se laisser abattre, elle a opté pour un compagnon fidèle et discret : un chat, dont la présence silencieuse et rassurante contraste fortement avec la tumultueuse aventure passée.
