À la rencontre de… Illan Baliardo
Engagé sur la liste “Dardilly Demain”
En quelques mots, pourriez-vous préalablement vous présenter ?
Je m’appelle Illan, j’ai 20 ans, et suis diplômé d’un DEUG bi-disciplinaire en Droit et Science Politique. Je suis actuellement en 3ème année de droit privé à l’Université Jean Moulin Lyon III.
J’ai un parcours des plus atypiques puisque je viens d’un baccalauréat professionnel en relation clientèle, et n’ai pas du tout fait d’études « générales » au lycée, cela ne m’a pas empêché de franchir les étapes universitaires une par une, sans difficultés.
J’ai réalisé plusieurs mandats associatifs (Trésorier, Co-président), et électifs (élu étudiant à l’université Jean Moulin Lyon III).
J’ai gagné l’année dernière le prix de la francophonie de l’Association AMAF, me procurant le titre d’Ambassadeur de la Francophonie. Ce statut est représentatif de la langue française dans les pays étrangers.
Par ailleurs, comme beaucoup d’étudiants, je travaille en parallèle de mes études.
Vous êtes engagé au sein de la campagne municipale de Dardilly, pouvez-vous nous y expliquer votre rôle ?
Je suis effectivement engagé sur la liste Dardilly Demain, à l’occasion des élections municipales de 2020. J’essaye d’aborder les problématiques locales sous un prisme novateur, essaye de faire avancer le débat et la campagne avec des idées et des moyens modernes, je gère par exemple le compte Instagram de notre liste…
Aussi, mon rôle est d’entretenir le dialogue entre la jeunesse, et les concourants à l’élection.
De manière plus synthétique, mon rôle est double, je pense apporter un souffle nouveau par mon âge, mais je pense aussi avoir un rôle symbolique en ce que je serai le trait d’union entre nos institutions et une jeunesse qui ne se retrouve pas dans ces dernières.
Quelles sont les motivations qui vous ont poussé à vous engager ?
J’ai toujours été passionné de politique, depuis mes plus jeunes années, j’ai donc choisi de m’orienter vers un parcours universitaire axé sur la science politique, mon engagement est donc la continuité pratique de ma formation théorique.
Je rajouterai, logiquement, que l’envie de m’investir auprès de nos concitoyens afin d’améliorer leur quotidien me tient beaucoup à coeur.
D’une toute autre manière, un de mes combats personnels est de renouer les liens entre la politique et la jeunesse. Nous pouvons constater un certain désintérêt des jeunes quant à la politique, ce que je trouve dommage, c’est donc cela que j’aimerais réparer.
Être jeune dans une campagne électorale, avantage ou frein ?
Sans hésiter, je vous avancerai qu’être jeune dans une campagne est un avantage énorme. Du simple fait de mon âge, j’ai l’impression d’avoir une légitimité auprès des colistiers, ce que je trouve très agréable.
Malgré une appréhension liée à mon âge aux débuts de mon engagement, celle-ci s’est vite estompée pour laisser place à un sentiment agréable. Aujourd’hui je me sens entièrement à ma place, et j’apprécie.
Pensez-vous que les élections municipales de 2020 seront celles de la jeunesse ?
C’est une bonne question, j’ai quelques amis qui se sont engagés dans leurs communes, mais pour ce qui est des têtes de listes, nous restons dans une moyenne d’âge élevée, de partout en France.
D’un autre coté, le contexte politique est tendu au niveau national, et mondial, je pense à la réforme des retraites et au climat, qui ont pour effet de juvéniliser les mouvements sociaux.
Les conséquences positives directes de ces contestations sociales sont qu’elles peuvent engendrer l’envie chez les jeunes manifestants de faire de la politique ailleurs que dans la rue, et donc, leur donner envie de s’engager en politique, ou de s’intéresser de près à celle-ci.
Comment ressentez-vous le lien entre jeunesse et politique dans ces élections locales ?
Je pense avoir amorcé précédemment ma réponse, ce scrutin municipal (et métropolitain à Lyon), va être très singulier car il est inscrit dans une période de manifestation constante. L’implication des jeunes dans cette révolte va, je pense, avoir pour effet direct de faire baisser le taux d’abstention, et d’augmenter le taux d’engagement chez les jeunes.
Donc, je pense profondément que le lien entre jeunesse et politique dans ces élections locales sera singulièrement étroit.
Comment amener les jeunes à s’y engager davantage ?
Je ne sais pas si il existe des méthodes pour attirer les jeunes, mais recentrer le débat sur des questions qui les concernent pourrait être un bon début. Il existe par exemple à Dardilly un Conseil Municipal des Jeunes, et des Enfants. Dans cette instance qui fonctionne très bien, les enfants ont la parole et peuvent prendre l’initiative de réaliser des projets pour la commune.
D’une manière plus hypothétique, je pense que mettre des personnalités jeunes en avant sur la place politique, et médiatique serait une manière de créer de l’attrait chez tous les jeunes. On y assiste progressivement, je pense à Jordan Bardella, ou encore Adrien Quatennens au niveau national. Au niveau international, le meilleur exemple est Greta Thunberg qui a su mobiliser des jeunes du monde entier.
Voilà mon avis, je vais essayer dès 2020, et dans les années à venir, de défendre les valeurs et causes qui sont les miennes.
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