Attal conduit la métro

Martin Goujon

Il s’agirait de choisir

Le briefing politique essentiel du matin.

POLITICO Playbook Paris

Par SARAH PAILLOU

Avec ELISA BERTHOLOMEY et ANTHONY LATTIER

Envoyez vos infos | Abonnez-vous gratuitement | Voir dans le navigateur

AYEEEEZ CONFIANCE. François Hollande misait dessus en son temps : l’important, en matière économique, c’est la confiance. Face au risque de voir un deuxième projet de loi de finances rejeté, au pire, et son bilan en partie détricoté, au mieux, Emmanuel Macron s’est fait lui aussi adepte de cette forme de méthode Coué, ces derniers jours, et notamment avec les grands patrons.

Reçus à l’Elysée vendredi, comme ces derniers le sont chaque année en amont du Forum économique de Davos (où le président, lui, ne se rendra pas cette fois-ci), une trentaine d’entre eux ont écouté Emmanuel Macron tenter de les rassurer sur les mois à venir (Le JDD et L’Opinion l’évoquaient ce week-end).

Ce que le président leur a dit en substance, d’après un participant : “Comptez sur moi pour éviter les bêtises, je pèserai de tout mon poids. La surimposition du capital, pour moi, c’est non, j’y veille.” La vigilance présidentielle sera aussi de mise, selon le même, sur les retouches apportées à sa réforme des retraites. Rapporté dans les mots d’un autre, qui soulignait que le PR parlait bien à la première personne : “Il a dit ‘Je ferai tout pour préserver ce que j’ai développé en termes de politique de l’offre’”. “C’est un sujet de confiance”, aurait encore expliqué Emmanuel Macron. 

Sua maxima culpa. Si Emmanuel Macron est apparu combatif, un autre de ses propos, plus politique celui-là, a aussi marqué les convives. Ainsi le chef de l’Etat a-t-il concédé un regret sur sa décision de dissoudre le 9 juin dernier. Certes, le président l’avait fait une première fois lors de ses vœux, le 31 décembre.

Mais voilà donc un signe de plus qu’il a très, très à cœur de ne pas perdre la… confiance des milieux économiques. Si vous avez soif de plus de détails, et que vous êtes de nos abonnés PRO, foncez lire notre infolettre Paris Influence. Bonjour à tous et toutes, nous sommes jeudi 16 janvier 2025.

MOTION DE CENSURE

VOUS AVEZ HUIT HEURES. Accepter de ne pas avoir l’assurance de l’abrogation de la réforme des retraites, est-ce trahir les électeurs du Nouveau Front populaire ? Ou la déloyauté envers les travailleurs serait-elle plutôt de rater une opportunité de modifier le système, comme le plaide la cheffe de la CFDT, Marylise Léon, ce matin dans Libération ?

Tempête sous un crâne. Ces questions ne sont qu’une infime partie des agitations cérébrales des socialistes. Ils débattront entre eux, encore aujourd’hui, de la position à adopter lors de l’examen, à 15 heures, de la motion de censure déposée par des Insoumis, Ecologistes et communistes. Car si ça vous avait échappé : hier, les roses ont décidé… de ne rien décider. Et de remettre à aujourd’hui leur choix d’adjoindre ou non leurs voix à celles de leurs (plus ou moins toujours) alliés du NFP lors du vote de la motion.

Que ce soit clair : ladite motion ne devrait pas — sauf époustouflante surprise — aboutir à la chute du gouvernement de François Bayrou, puisque le Rassemblement national n’a pas prévu de la voter. Marine Le Pen ne veut même pas s’exprimer, laissant la place à un autre député RN, car elle ne le fait que lorsque c’est “un événement”, justifiait hier l’un de ses proches.

Pourquoi ça compte quand même. Reste que ce scrutin sera un premier test pour François Bayrou de sa capacité à convaincre les socialistes de ne pas le renverser plus tard — par exemple, au hasard, lors des votes sur les textes budgétaires. Si les roses votaient la censure, “ce serait quand même le signal qu’on va avoir du mal” à trouver un accord, pointait un proche du Premier ministre avec qui votre infolettre papotait à l’heure du goûter. Mais le gouvernement “n’abandonnera pas les discussions”, nous promettait, dans la soirée, un conseiller de l’exécutif. “La lutte continue !” renchérissait un autre.

Rab. Le chef du gouvernement a donc joué hier les prolongations de sa déclaration de politique générale (DPG), complétant sa liste de gestes à l’égard du PS. Il a ainsi garanti que, même en cas d’accord partiel des partenaires sociaux sur le système de retraites, un nouveau texte serait présenté au Parlement. Et clarifié que le gouvernement renonçait à la suppression de 4 000 postes dans l’Education nationale, comme le répète la ministre Elisabeth Borne ce matin dans Le Parisien.

Toujours insuffisant pour certains socialistes, dont quelques-uns promettaient hier de voter la motion Insoumise, et ce quelle que soit la décision du groupe et du parti, qui sont toujours divisés. Ce sera ainsi le cas de Fatiha Keloua Hachi, “par fidélité aux électeurs”, nous précisait nuitamment l’une de ses proches. Celle-ci estimait, comme d’autres sources, qu’une majorité anti-censure se dessinait parmi les députés PS. Les mauvaises langues pointaient déjà dans la soirée que les électeurs de cette parlementaire, justement, sont en Seine-Saint-Denis… un fief Insoumis.

Veillée d’armes. Les socialistes ont également en tête les menaces de Jean-Luc Mélenchon, qui a mis “une option” dans Le Parisien sur les circonscriptions de “tous ceux qui ne (voteraient) pas la censure”, et seraient selon lui dès lors exclus du NFP.

Pour le dire clairement : LFI présentera des candidats aux prochaines législatives dans tous les territoires de ces députés. Le proche de Bayrou cité plus haut rêvait alors de convaincre les socialistes de “faire la guerre” : “Ils peuvent faire chuter des Insoumis, à Paris par exemple.”

Aussi dans les ciboulots roses : renoncer à négocier avec le gouvernement, ne serait-ce pas redonner l’avantage à gauche au chef Insoumis, qui clame depuis des semaines l’inutilité de ces pourparlers ? … Ne pas voter la censure, n’est-ce pas s’isoler au sein du NFP ? … La voter, cela ne permettrait pas de refaire monter la pression sur le gouvernement pour obtenir davantage ? … Mais rouvrirait, sans nul doute, les procès en irresponsabilité, et jouerait en faveur de l’instabilité politique…

VU DE BRUXELLES. Du côté de l’Union européenne, on se montrait hier bien plus satisfaits de la DPG du Béarnais. Si la feuille de route du PM est considérée moins ambitieuse que celle de son prédécesseur Michel Barnier, plusieurs diplomates de l’UE la jugent plus réalisable politiquement.

Pas bougé. L’annonce de la “remise en chantier” de la réforme des retraites — sans s’engager à toucher à l’âge de départ  — a aussi été appréciée dans les couloirs de la Commission européenne. Nombreux sont ceux à faire le pari que le texte en vigueur ne sera que marginalement modifié, un gage rassurant pour la trajectoire des finances françaises selon l’UE. Mes collègues Giovanna Faggionato et Giorgio Leali vous en disent plus par ici (en anglais).

MORT DE JEAN-MARIE LE PEN

DEUXIÈME ADIEU. L’autre événement politique de la journée débutera à 11 heures, à Paris. Une messe en hommage à Jean-Marie Le Pen se tiendra en l’église Notre-Dame du Val-de-Grâce. Après les obsèques du fondateur du Front national, samedi à La-Trinité-sur-Mer, qui se voulaient réservées à “l’intimité familiale”, selon la communication du Rassemblement national, la cérémonie du jour sera ouverte au public et à la presse.

N’espérez pas, pour autant, une prise de parole de Marine Le Pen : elle ne s’exprimera pas à cette occasion, a appris Playbook hier. Quatre personnes se relaieront en fin de cérémonie pour un éloge funèbre, nous ont indiqué dans l’après-midi deux conseillers de participants, dérangés à l’heure des ultimes réglages.

Les orateurs, pas forcément dans l’ordre, et sous réserve d’éventuelles modifications de dernière minute : Louis Aliot, le maire de Perpignan et ex-compagnon de “MLP” ; l’une des sœurs de cette dernière, Marie-Caroline ; leur nièce Marion Maréchal (qui avait quitté le RN mais s’en est rapprochée à la faveur des dernières législatives) ; et Marie-Christine Arnautu, ancienne vice-présidente du RN, proche historique du patriarche.

PÈRE, PARDONNE-LUI. Les derniers mots publics de la triple candidate à la présidentielle sur son père resteront donc, à date, ceux livrés au JDD ce week-end. Dont cet aveu, au sujet de sa décision d’exclure Jean-Marie Le Pen du FN en 2015 : “Je ne me le pardonnerai jamais.”

Service après-vente. Cette éviction est pourtant un marqueur de taille dans le narratif des lepénistes. Elle est régulièrement présentée comme la preuve irréfutable que le RN n’est plus le FN, que le parti s’est normalisé, que le temps de l’antisémitisme et du racisme est terminé. Sollicité hier, un proche de la patronne s’évertuait à nier tout message politique à cette confession : “A aucun moment, elle ne dit regretter. Elle demande si elle avait un autre choix, tout le monde sait que la réponse est non. Le côté politique devait prendre cette décision, le côté privé fait qu’elle ne peut pas se le pardonner.”

NON GRATA. Autre modalité à définir pour l’office du jour : le filtrage des entrées. “On a quelques indésirables en tête”, nous a glissé la même source, assurant que des contrôles seraient effectués à l’entrée de l’église, qui peut accueillir environ 500 personnes, mais aussi dès son parvis.

Dans son viseur : Dieudonné. L’humoriste, plusieurs fois condamné et actuellement porteur d’un bracelet électronique, a obtenu de la justice un aménagement de ses horaires de sortie autorisée pour assister à la cérémonie, a-t-il fait savoir hier sur X. Mais il ne devrait pas réussir à rendre hommage au parrain d’une de ses filles : “Il ne rentrera pas”, nous a certifié notre interlocuteur précité.

ACCORD ISRAËL HAMAS

VERS LA PAIX. Emmanuel Macron s’est réjoui hier soir sur X de ce qu’un accord entre Israël et le Hamas a enfin abouti. “Après quinze mois de calvaire injustifiable, soulagement immense pour les Gazaouis, espoir pour les otages et leurs familles. Ce soir, mes pensées vont à Ofer et Ohad. L’accord doit être respecté. Les otages, libérés. Les Gazaouis, secourus. Une solution politique doit advenir.”, a-t-il touité.

Le plan en trois volets construit sous le patronage des Etats-Unis, du Qatar et de l’Egypte — le détail des négociations est dans Brussels Playbook ce matin — a été validé sur le principe par Israël et le Hamas. Il prévoit d’abord un cessez-le-feu, puis la libération des otages, et enfin le lancement des travaux de reconstruction. Mais l’accord est fragile, s’alarment déjà les leaders européens, ainsi que le rapportent ici mes collègues bruxellois (en anglais).

**Maîtrisez le jeu politique comme un Pro. Dotez-vous des outils réunis par L’Observatoire de l’Europe pour devancer, suivre et déchiffrer les politiques publiques qui vous importent. L’Observatoire de l’Europe Pro facilite votre action politique grâce à des scoops inédits de notre rédaction, une plateforme de veille législative personnalisable, des analyses prêtes à l’emploi et un accès à un réseau de professionnels de la politique. Découvrez dès aujourd’hui L’Observatoire de l’Europe Pro en suivant ce lien.**

AUSSI À L’AGENDA

Emmanuel Macron accueille le président de la République d’Angola João Lourenco à 10h05. La journée se termine par un dîner d’Etat à 20h30.  

François Bayrou reçoit Cyril Chabanier, président de la CFTC à 12h15. 

Elisabeth Borne s’entretient avec Najat Vallaud-Belkacem. Catherine Vautrin se rend dans l’Orne. Eric Lombard s’entretient avec l’économiste Gilbert Cette à 18h30. 

Rachida Dati se rend à Marseille où elle visite les locaux de CMA Média à 12h50. Agnès Pannier-Runacher visite la chaufferie biomasse d’Airbus à Blagnac à 10h30. Laurent Marcangeli se rend à Strasbourg où il visite l’INSP à 9h10. Patrick Mignola échange avec Richard Ferrand à 12h45. Sophie Primas reçoit Dominique Chargé, président de la coopérative agricole à 9 heures. 

Yannick Neuder et Aurore Bergé, inaugurent l’exposition sur la loi Veil qui prend place dans les murs du ministère de la Santé à la veille du 50ème anniversaire de la promulgation relative à l’IVG. A 19 heures, interventions de Roselyne Bachelot, Delphine Ernotte et Laurent Vallet. Charlotte Parmentier-Lecocq se rend en Mayenne où elle échange avec des membres du mouvement des AESH à 12h30. 

Amélie de Montchalin échange avec Thierry Breton à 8h30. A 14 heures, elle reçoit Isabelle Jegouzo, directrice de l’Agence française anticorruption. A 17 heures c’est au tour d’Alain Di Crescenzo, président de CCI France. Marc Ferracci discute avec Marianne Laigneau, présidente d’Enedis à 18 heures. Véronique Louwagie échange avec François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France à 8h30. 

Nathalie Delattre déjeune avec Hervé Novelli, ancien secrétaire d’Etat chargé des entreprises et du commerce extérieur. Jean-Noël Barrot échange avec le cardinal Parolin, secrétaire d’Etat auprès du Saint-Siège. Benjamin Haddad est en déplacement à Rome où il rencontre notamment Tommaso Foti, le ministre italien de l’Europe, Fabrizio Saggio, conseiller diplomatique de Giorgia Meloni. A 16 heures Thani Mohamed-Soilihi s’entretient avec Jozef Sikela, commissaire européen aux partenariats internationaux. 

Une cérémonie religieuse et d’hommage à Jean-Marie Le Pen a lieu à 11 heures à l’église Notre Dame du Val-de-Grâce. 

Yaël Braun-Pivet échange avec le président de la République d’Angola João Lourenco. Après quoi elle participe à la remise des prix et des bourses de recherche du Ruban rose sur le cancer du sein à l’Hôtel de Lassay. 

Gérard Larcher se rend au Conseil constitutionnel pour échanger avec Laurent Fabius à 11h30. 

Assemblée nationale : débat sur la motion de censure déposée par des députés Insoumis, Ecologistes et Communistes à 15 heures. Gérald Darmanin est auditionné à 11h30 dans le cadre de la mission d’information sur l’avenir institutionnel de la Corse

Sénat : suite des discussions sur le PLF. 

MATINALES

7h15. France 2 : Amy Greene, politologue.

7h20. RFI : Thierry Breton, ancien commissaire européen.

7h30. Public Sénat : Jean-François Husson, sénateur LR de la Meurthe-et-Moselle et rapporteur du budget au Sénat. 

7h40. TF1 :Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale … France 2 : Clémence Guetté, vice-présidente de l’Assemblée et députée LFI du Val-de-Marne… RTL : Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères … RMC : Sylvain Waserman, président de l’Ademe. 

7h45. Radio J : Alexandre Ouizille, sénateur PS de l’Oise.

7h50. France Inter : Elie Barnavi, ancien ambassadeur d’Israël à Paris.

8h00. Public Sénat : François-Noël Buffet, ministre auprès du ministre de l’Intérieur.

8h10. Europe 1/CNEWS : Manuel Valls, ministre des Outre-mer. 

8h15. Radio Classique : Gilles Kepel, politologue … RMC : Jean-François Loiseau, président de l’Association nationale des industries alimentaires.

8h20. France Inter : Patrick Martin, président du Medef. 

8h30. Franceinfo : Marine Tondelier, secrétaire nationale des Ecologistes … BFMTV/RMC : David Khalfa, co-directeur de l’Observatoire du Moyen-Orient à la fondation Jean Jaurès … Sud Radio : Caroline Yadan, députée EPR des Français de l’étranger … LCI : Marc Ferracci, ministre chargé de l’Industrie et de l’Energie.

CARNET

AUJOURD’HUI DANS PARIS INFLUENCE : Déjeuner pré-Davos : la liste des patrons invités par Macron … Gala et ventes aux enchères : la fondation Good Planet veut du beurre dans ses épinards … Les “1000” opérateurs un peu, beaucoup ou pas du tout dans le viseur … JO d’hiver 2030 : avis de recrutements à tous les étages ! C’est à 7h30 pour nos abonnés L’Observatoire de l’Europe Pro.

DANS LE JORF. Elisabeth Borne fixe la composition de son cabinet (tous les noms ici). Rachida Dati étoffe également le sien (ici), ainsi que Juliette Méadel (ici et là).

Christelle Delmas est nommée directrice adjointe de cabinet au cabinet de Patrick Mignola. Charles Trottmann est nommé directeur adjoint du cabinet de Manuel Valls et André Pierre-Louis, conseiller en charge de l’agriculture, des entreprises, de l’économie et de l’emploi. Clervie Monshouwer est nommée cheffe de cabinet adjointe du ministre François-Noël Buffet.

Rémy Dejou, chef de cabinet et Louis Caldas, conseiller presse, rejoignent Amélie de Montchalin. Marc Revol est nommé conseiller innovation au cabinet Clara Chappaz. Sarah Morvan, conseillère chargée de la politique commerciale et Julien Bouchard, conseiller chargé des Français de l’étranger, font partie du cabinet de Laurent Saint-Martin. Arnaud Lacaze est nommé directeur de cabinet de Laurent Marcangeli.

Rejoignent le cabinet d’Aurore Bergé Alexandre El Ghoul, chef de cabinet, et Margot Antoniazzi, conseillère communication, presse et opinion, mais aussi Laurent Doraï, directeur de cabinet ; Enguerrand Cervellera, chef de cabinet adjoint en charge des relations avec les élus locaux et les collectivités ; Eléonore Sixou, conseillère presse et communication numérique ; Yaelle Reynaud, conseillère en charge de la lutte contre les violences et la traite des êtres humains ; Déborah Lévy, conseillère en charge de la lutte contre l’antisémitisme, le racisme et pour les droits LGBT ; Rachel Thannberger, conseillère parlementaire.

MÉTÉO. A Davos, où se tiendra du 20 au 24 janvier le fameux Forum économique, très grand et très beau soleil. Mais températures un tantinet frisquettes, avec tout de même -10 C° ce matin.

ANNIVERSAIRES : Daniel Fasquelle, maire LR du Touquet-Paris-Plage … Benoît Mournet, ancien député Renaissance des Hautes-Pyrénées. 

PLAYLIST. Good Luck, Babe!, de Chappell Roan.

Un grand merci à : nos éditrices Zoé Courtois et Pauline de Saint Remy, Loïc Pradier pour la veille et Catherine Bouris pour la mise en ligne. 

ABONNEZ-VOUS aux newsletters de L’Observatoire de l’Europe (en anglais): Brussels Playbook | London Playbook | London Playbook PM | Playbook Paris | EU Election Playbook | Berlin Playbook | Global Playbook | L’Observatoire de l’Europe Confidential | Sunday Crunch | EU Influence | London Influence | China Watcher | Berlin Bulletin | Living Cities | D.C. Playbook | D.C. Influence | L’Observatoire de l’Europe Pro newsletters

Laisser un commentaire

dix-neuf − 5 =