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Milos Schmidt

Être propriétaire de plusieurs clubs de football nuit-il au jeu ?

Plus de 300 clubs de football dans le monde font désormais partie d’un système « multi-clubs ». Qu’est-ce que cela signifie et comment cela affecte-t-il le jeu ?

La propriété de plusieurs clubs de football est de plus en plus controversée. À l’ère moderne, les entreprises qui contrôlent et investissent dans plusieurs clubs sont la nouvelle tendance, et cela divise l’opinion dans le monde du football.

Le modèle permet aux clubs de football de partager des ressources, de développer des talents et d’aligner des stratégies entre différentes ligues et différents pays.

Les clubs d’élite, notamment européens, souhaitent former de jeunes joueurs mais ne peuvent parfois leur offrir le temps de jeu nécessaire pour qu’ils puissent atteindre leur potentiel. L’acquisition d’un club secondaire permet aux propriétaires d’envoyer leurs jeunes talents en prêt pour poursuivre leur développement.

Il existe de nombreux exemples célèbres de modèles multi-clubs. Le plus célèbre est le City Football Group. Manchester City est une réussite à part entière, mais il est aidé par un réseau de clubs de soutien dans le monde entier qui repèrent les talents et contribuent à ses revenus.

Le système fonctionne bien jusqu’à ce que des problèmes surviennent et que des clubs appartenant au même groupe se qualifient pour les mêmes compétitions continentales. Cela crée potentiellement un conflit d’intérêts. En Europe, l’UEFA, l’instance dirigeante du football, a récemment assoupli légèrement ses règles, mais d’autres acteurs du football réclament des restrictions plus strictes sur cette question.

Le concept de propriété multi-clubs s’est rapidement imposé dans le football, et les débats qui l’entourent ne montrent aucun signe de ralentissement.

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