Tous les entraîneurs de l’équipe nationale espagnole de football féminin, à l’exception du chef, ont démissionné après que le président de la fédération espagnole de football, Luis Rubiales, ait embrassé la joueuse Jenni Hermoso sur les lèvres après la victoire de son équipe en finale de la Coupe du monde.
Onze entraîneurs de l’équipe féminine espagnole ont présenté samedi leur démission, exprimant « leur condamnation ferme et catégorique du comportement de Luis Rubiales à l’égard de Jenni Hermoso ».
Sans ses adjoints, l’entraîneur Jorge Vilda reste en place. Cependant, il a pris ses distances avec Rubiales samedi soir : « Je regrette que la victoire du football féminin ait été ternie par le comportement inapproprié montré et reconnu par notre plus haut dirigeant jusqu’à présent, Luis Rubiales », a-t-il déclaré dans un communiqué. publié par plusieurs médias espagnols.
Les onze membres du personnel ont qualifié l’attitude de Rubiales d' »inacceptable ».
L’instance internationale du football, la FIFA, a suspendu samedi Rubiales de toute activité liée au football pendant 90 jours dans l’attente d’une enquête, une décision qui a obtenu le soutien du gouvernement espagnol.
« Nous respectons totalement la décision de la FIFA », a déclaré à la presse le secrétaire d’État espagnol aux Sports, Victor Francos. « Cela renforce la position de notre gouvernement sur le chemin que nous avons entamé dans cette affaire. Il est en accord avec les plus hautes sphères du football international. Il affirme que le chemin choisi par le gouvernement espagnol est le bon. »
Rubiales fait l’objet d’enquêtes de la FIFA et de la Fédération espagnole de football, mais ne peut être expulsé que par un verdict de justice.
Vendredi, 81 joueurs espagnols, dont les 23 champions du monde, se sont engagés à faire grève, refusant de jouer jusqu’à ce que Rubiales soit expulsé.
