Jean Delaunay

Emmanuel Macron s’engage à inscrire l’IVG dans la Constitution et convoque le Parlement en Congrès pour le vote final

Emmanuel Macron salue le pas décisif du Sénat sur l’inscription de l’IVG dans la Constitution

Le président de la République française, Emmanuel Macron, s’est félicité de l’évolution législative qui marque un tournant dans l’histoire de la lutte pour les droits des femmes en France. Dans un tweet publié sur son compte officiel, le président a exprimé sa satisfaction suite au passage devant le Sénat de son engagement à rendre « irréversible la liberté des femmes de recourir à l’IVG » par son inscription dans la Constitution.

La mention de l’IVG dans la constitution : un sujet prioritaire pour le président

Après l’Assemblée nationale, le Sénat a fait un choix décisif qui apporte le chantier lancé par Macron toujours plus près de sa réalisation finale. Pour rappel, la loi Veil de 1975 avait dépénalisé l’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG) pour la première fois en France. Plus de cinquante ans après, l’inscription de l’IVG dans la Constitution français marquerait une nouvelle page dans l’histoire de la lutte pour le droit des femmes à disposer de leur corps.

« Je me suis engagé à rendre irréversible la liberté des femmes de recourir à l’IVG en l’inscrivant dans la Constitution », a tweeté Emmanuel Macron, soulignant ainsi le caractère prioritaire de ce sujet dans son quinquennat.

Next steps: le Parlement en Congrès le 4 mars

Dans un horizon proche, le chemin vers l’inscription de l’IVG dans la constitution n’est toutefois pas encore tout à fait dégagé. Emmanuel Macron a annoncé la tenue prochaine d’une session du Parlement en Congrès, dont la date a été fixée au 4 mars. C’est ce qui ressort du message final du tweet du président : « Pour le vote final, je convoquerai le Parlement en Congrès le 4 mars. »

Il reste donc à voir si l’engagement du président Macron aboutira réellement à une modification de la Constitution qui sécuriserait de manière irréversible le droit à l’IVG en France. Une chose est sûre : le sujet continue d’occuper une place prépondérante sur l’échiquier politique français.

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