Jean Delaunay

Emmanuel Macron salue le courage des Russes et rend hommage à Alexeï Navalny dans un tweet en russe

Emmanuel Macron rend hommage à Alexei Navalny dans un tweet en russe

Dans un tweet rédigé en russe et publié le 1er mars 2024, le Président de la République française, Emmanuel Macron, a rendu un hommage émouvant à Alexei Navalny, figure phare de l’opposition russe. Le choix du russe pour ce message, bien que surprenant, n’est pas anodin. Il s’adresse directement au peuple russe, soulignant implicitement le courage qu’a nécessité l’engagement politique de Navalny.

« Il fallait une grande bravoure pour aller dire adieu à Alexei Navalny. Des milliers de Russes l’ont trouvée en eux. Voilà son héritage. Mémoire éternelle. », lit-on dans ce tweet, selon notre interprétation. Ces mots témoignent de l’admiration sincère que Macron porte à Navalny et de la reconnaissance de son combat pour la démocratie.

Un message chargé de sens

Évoquer la « mémoire éternelle » en russe est un geste culturel fort. Cette formule est habituellement utilisée lors des offices orthodoxes russes pour se souvenir des défunts, soulignant la gravité du message. Emmanuel Macron cherche ici à illustrer l’impact durable et l’héritage indélébile qu’a laissé Navalny, non seulement sur la politique russe, mais également à l’échelle internationale.

Du reste, l’expression « mémoire éternelle » va plus loin que la simple reconnaissance post-mortem. Elle sacralise en quelques sortes la figure de Navalny et, au-delà de la personne, c’est tout le combat pour la justice et la démocratie en Russie qui est mis en lumière.

Une hommage fort à l’opposition russe

En choisissant d’écrire en russe et d’utiliser une formule chargée de spiritualité, Emmanuel Macron démontre une fois de plus son soutien à l’opposition russe et aux valeurs démocratiques qu’elle représente. Il rend ainsi hommage à tous les Russes qui, malgré les risques, continuent à se battre pour leurs droits et leur liberté.

Enfin, c’est une façon pour le président français de sous-entendre que la France, et peut-être plus largement l’Europe, ne fermera pas les yeux sur les enjeux démocratiques en Russie.

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