Jean Delaunay

Emmanuel Macron appelle à l’instauration d’une majorité numérique à 15 ans en Europe

Emmanuel Macron appelle à une « majorité numérique » à 15 ans

Réagissant au défi contemporain représenté par la progression fulgurante de l’ère numérique et son impact sur les jeunes, le président de la République française, Emmanuel Macron, a plaidé sur Twitter pour une « majorité numérique » fixée à 15 ans. En se penchant sur la nécessité de créer un environnement numérique sécurisé et réglementé pour les enfants et les adolescents, ce tweet introduit un sujet brûlant sur la scène publique.

La jungle numérique : une menace pour la jeunesse ?

Emmanuel Macron compare le monde numérique à une « jungle », un terme qui rappelle l’absence de réglementations et la présence d’éléments impondérables qui peuvent constituer une menace pour les plus jeunes. Il souligne ainsi l’exposition de ces derniers à cette réalité souvent incontrôlable et potentiellement dangereuse. L’intrusion de l’ère numérique dans le quotidien des enfants et des adolescents est une préoccupation partagée par de nombreux citoyens, experts et institutions, notamment en termes de cyber-harcèlement, d’accès à des contenus inappropriés ou de la surexposition aux écrans.

Vers une réglementation européenne ?

Emmanuel Macron propose une solution sous la forme de la mise en place d’une « majorité numérique » à 15 ans. Cela suggère que les utilisateurs de moins de cet âge auraient un accès limité ou contrôlé à certains contenus ou plateformes numériques. Le président français appelle à une réglementation non seulement nationale, mais européenne. Il insiste sur le fait que le défi posé par l’ère numérique doit être une préoccupation commune à l’ensemble de l’Europe.

Cette déclaration ouvre le débat sur la réalité des risques liés à l’exposition précoce au numérique et implique la nécessité d’une réponse concertée à l’échelle européenne. L’idée d’une « majorité numérique » pourrait être vue comme une solution pour protéger les plus jeunes, mais elle soulève également une série de questions sur la mise en œuvre effective d’une telle mesure, les critères qu’elle impliquerait et sa réception par la société. Pour l’heure, le débat est lancé.

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