Le cyclone tropical avait déjà frappé l’île de la Réunion, tuant au moins une personne et laissant de nombreux foyers sans électricité.
Les averses torrentielles du cyclone Belal ont déclenché lundi de graves inondations soudaines dans la capitale mauricienne, Port Louis, avec des voitures emportées dans les rues et des personnes vues s’échapper de leurs véhicules submergés.
Le service météorologique mauricien a sonné l’alarme de la classe deux à la classe trois alors que la nation insulaire se préparait au pire à venir. Belal devrait dépasser Maurice à son point le plus proche mardi matin.
Belal a déferlé sur l’île de la Réunion, dans l’océan Indien, tôt lundi, apportant des pluies torrentielles et des vents soufflant en rafales jusqu’à 250 kilomètres par heure. De nombreux foyers se sont retrouvés sans électricité, des dizaines de milliers sans eau, et les connexions téléphoniques et Internet ont également été interrompues. Les autorités ont émis le niveau d’alerte le plus élevé, avertissant les gens de ne pas s’aventurer dehors lorsque la tempête frappe.
Vers 9 heures du matin, lorsqu’il a frappé depuis le nord et l’ouest de l’île, le mur oculaire du cyclone Belal s’est dirigé vers le nord, s’éloignant du centre de l’île.
Le niveau d’alerte violet a été levé lundi, permettant aux secours d’intervenir et d’évaluer les dégâts causés par le cyclone, dont la trajectoire a été moins « cataclysmique » que prévu, selon la préfecture locale.
Un décès a été confirmé, la population restant confinée chez elle. La préfecture locale a précisé qu’il s’agissait d’un décès « d’un sans-abri qui n’avait pas trouvé refuge » à Saint-Gilles (ouest) et avait refusé l’hébergement d’urgence proposé, selon les autorités.
La gendarmerie a indiqué que son corps avait été retrouvé près de sa caserne, mais la cause du décès est encore inconnue.
