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Des personnes en deuil se sont rassemblées vendredi dans la capitale qatarie Doha pour organiser des prières funéraires pour le chef assassiné du Hamas Ismail Haniyeh, alors que l’Iran et ses alliés régionaux ont promis de riposter contre Israël.
Alors que les corps de Haniyeh et de son garde du corps étaient placés dans des cercueils recouverts de drapeaux palestiniens, les hommes se sont agenouillés et ont prié tandis que les hauts dirigeants du bureau politique du Hamas basé au Qatar rendaient hommage à la famille de Haniyeh.
Parmi eux figuraient deux hommes considérés comme ses successeurs potentiels : Khalil al-Hayya, un haut responsable du Hamas, et Khaled Mashaal, ancien chef du Hamas et proche collaborateur de Haniyeh. Le chef du Jihad islamique palestinien était également présent.
Al-Hayya a confié à ses proches que Haniyeh n’était « ni meilleur ni plus cher » que les enfants tués à Gaza. Quelque 39 480 Palestiniens ont été tués pendant la guerre, selon le ministère de la Santé de Gaza, qui ne fait pas de distinction entre civils et combattants.
Les États-Unis poussent Israël à respecter le cessez-le-feu
Après l’incident, le président américain Joe Biden s’est dit « très préoccupé » par une escalade de la violence au Moyen-Orient, ajoutant que le meurtre d’Ismail Haniyeh en Iran n’a « pas aidé » les efforts visant à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hamas.
Biden a déclaré avoir eu une conversation « très directe » avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu jeudi. « Nous avons les bases d’un cessez-le-feu. Il devrait agir et ils devraient agir maintenant », a-t-il déclaré.
Netanyahou a déclaré que son pays était déterminé à remporter rien de moins qu’une « victoire totale » contre le Hamas. Il a également déclaré qu’Israël espérait un cessez-le-feu rapide et travaillait à cet effet.
Le chef du Hezbollah : les combats sont entrés dans « une nouvelle phase »
Le chef du Hezbollah a averti jeudi que le conflit avec Israël était entré dans une nouvelle phase après la mort d’un haut commandant lors d’une rare frappe israélienne sur la capitale libanaise.
Nasrallah a déclaré que le groupe militant libanais était désormais engagé dans « une bataille ouverte sur tous les fronts » après le meurtre de Fouad Shukur.
« Nous sommes désormais confrontés à une grande bataille, elle va au-delà d’un front de soutien », a déclaré Nasrallah.
