Les forces militaires israéliennes sont entrées dans l’hôpital Nasser assiégé, dans le sud de Gaza.
Les troupes israéliennes sont entrées jeudi dans le principal hôpital du sud de Gaza dans le cadre de ce que l’armée a qualifié d’opération limitée visant à rechercher les restes des otages pris par le Hamas.
Un patient est mort et sept ont été blessés lorsque l’hôpital Nasser de Khan Younis, dans le sud du pays, a été la cible de tirs mercredi, selon le Dr Khaled Alserr, l’un des chirurgiens restants de l’hôpital.
Israël accuse depuis longtemps le Hamas d’utiliser des hôpitaux et d’autres structures civiles pour protéger ses combattants.
L’armée a déclaré qu’elle disposait de « renseignements crédibles » selon lesquels le Hamas avait retenu des otages à l’hôpital et que les restes des otages capturés le 7 octobre de l’année dernière pourraient encore s’y trouver, mais elle n’a pas encore fourni de preuves permettant une vérification indépendante.
Ce raid a eu lieu après que de nombreux gouvernements qui soutiennent largement Israël ont averti que le pays ne devrait pas attaquer la ville méridionale de Rafah, où plus d’un million d’habitants de Gaza se seraient réfugiés après avoir fui les zones du nord dévastées par les bombardements israéliens.
Alors que les négociations pour obtenir un cessez-le-feu à Gaza semblent au point mort, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’est engagé à poursuivre l’offensive jusqu’à ce que le Hamas soit détruit et que de nombreux otages soient rendus.
Le nombre de Palestiniens tués pendant la guerre à Gaza a dépassé les 28 000 personnes, selon le ministère de la Santé de Gaza. Un quart des habitants de Gaza meurent de faim.
Pendant ce temps, Israël a lancé des frappes aériennes dans le sud du Liban pour un deuxième jour après avoir tué mercredi 10 civils et trois combattants du Hezbollah en réponse à une attaque à la roquette qui a tué un soldat israélien et en a blessé plusieurs autres.
Il s’agit de l’échange de tirs quotidien le plus meurtrier le long de la frontière depuis le début de la guerre à Gaza.