Barnier devra désormais survivre à une motion de censure à l’Assemblée nationale, la chambre basse du Parlement français.
Deux mois après le second tour des élections législatives anticipées, le président Emmanuel Macron a nommé Michel Barnier au poste de Premier ministre français.
Cette nomination intervient après des semaines de pression croissante de la part de tous les groupes politiques pour désigner un candidat.
Barnier devra désormais survivre à une motion de censure à l’Assemblée nationale, la chambre basse du Parlement français.
L’Assemblée nationale actuelle est divisée en trois blocs : la coalition de gauche NFP (qui a remporté le plus de sièges mais n’a pas obtenu la majorité absolue), le groupe centriste de Macron et le Rassemblement national d’extrême droite.
Compte tenu de la composition de l’Assemblée nationale, le président s’était donné pour mission de trouver un Premier ministre capable de réunir « la majorité la plus large et la plus stable possible ».
Barnier, conservateur, a été deux fois commissaire européen et, entre 2016 et 2021, négociateur en chef de l’UE pour le Brexit.