La Banque mondiale estime que le conflit entre Israël et le Hezbollah, qui dure depuis 13 mois, a causé plus de 8 milliards d’euros de pertes, dont 3,2 milliards d’euros de dégâts aux infrastructures et 4,8 milliards d’euros d’impact économique.
Une série de frappes aériennes israéliennes lourdes ont frappé la banlieue sud de Beyrouth tôt vendredi, dont une qui a complètement détruit un bâtiment dans le quartier de Tayouneh.
Aucune victime n’a été signalée dans l’immédiat et l’armée israélienne avait émis un avertissement avant l’attaque. Ils ont affirmé avoir ciblé « les installations et les intérêts du Hezbollah ».
Au cours des huit dernières semaines, les frappes aériennes israéliennes ont démoli des centaines de bâtiments et de maisons à travers le Liban, déplaçant des milliers d’habitants.
La Banque mondiale estime que le conflit en cours depuis 13 mois entre Israël et le Hezbollah a causé plus de 8 milliards d’euros de dégâts physiques et de pertes économiques.
Les dommages aux infrastructures à eux seuls ont été évalués à 3,2 milliards d’euros, tandis que les pertes économiques ont atteint 4,8 milliards d’euros, selon un communiqué publié jeudi.
Un photographe d’Associated Press a capturé des images de l’immeuble résidentiel de 11 étages à Tayouneh quelques instants avant qu’il ne soit touché par une bombe, le montrant en proie aux flammes à quelques kilomètres seulement du centre de Beyrouth.
Au moins 13 morts dans une frappe israélienne près de Baalbek
Les équipes de secours ont continué vendredi à rechercher des personnes disparues coincées sous les décombres près de Baalbek, dans l’est du Liban, à la suite d’une frappe aérienne israélienne sur un centre de défense civile jeudi soir. L’attaque a tué au moins 13 personnes.
Selon la Défense civile libanaise, tous ceux qui sont morts lors de la frappe à Douris, une ville proche de Baalbek, étaient des employés et des volontaires de leurs services d’urgence. D’autres restes ont également été retrouvés et nécessiteront des tests ADN, a-t-il indiqué dans un communiqué.
La Direction générale de la protection civile a exprimé « son profond regret face à l’attaque directe contre ses membres ». Le personnel « continuera à répondre aux appels de secours et à poursuivre sa mission humanitaire, quels que soient l’ampleur des défis et des sacrifices », a-t-elle déclaré.
Israël a accusé le Hezbollah d’utiliser des ambulances et des installations médicales pour transporter et stocker des armes. L’armée israélienne n’a fait aucun commentaire sur l’attaque contre le centre de protection civile de Baalbek.
Israël frappe plus profondément au Liban depuis septembre alors qu’il intensifie sa guerre contre le Hezbollah. Après 13 mois de combats, plus de 3 300 personnes ont été tuées et plus de 14 400 blessées, selon le ministère libanais de la Santé.